Le chevalier se sentait à l’aise dans cette forêt, tout avait l’air si paisible ici. Le chant des oiseaux, les rayons du soleil traversant le feuillage du bois, court ruisseau qui coulait le long des chemins de terre. Tout cet environnement laissait croire à un monde en paix, sans violence, alors que ce fut dans celle-ci que les gamins maltraitait le jeune enfant sans yeux. L’herbe verte était haute et la mousse poussait jusqu’au bas des arbres. ici la nature était maitre et les humains envoisinant ce lieu enchanté n’osait le dénaturer pour lui laisser sa magie. D’un côté, qui oserait importuner le dieu Vent qui protégeait toute nature. Le ciel lui, pour ce qu’on pouvait en voir à travers les branchages, était bleu, d’un bleu si pur que l’océan aurait put en être jaloux. Et pas un nuages gris pour gacher ce ciel si beau, peut être qu’un nuage blanc neige passerai par la pour donner du caractère à ce ciel. Une douce brise se faisait ressentir de temps en temps, ni trop chaud ni trop froide, elle donnait vie aux herbes qu’elle poussait tout en carressant avec douceur la peau des passants et animaux. Pour ce qui était de la chaleur, elle était juste agréable, le chevalier sous son armure de cuir et de fer était à son aise. Il avait néanmoins détaché son écharpe rouge de son cou ainsi que ses épaulettes en fer et les gardaient accroché à sa ceinture de cuir marron pour ne pas les perdrent. Ses gants et ses bottes de cuir ne lui collait pas trop à la peau et son haut en tissu laissait passer le vent malgré les parties en cuir et en fer le protégeant. Son pantalon en tissu lui laissait le mouvement de ses jambes faciles et gardait une aération parfaite.
Le gamin lui était vêtu tout de tissu, parfois déchiré. Comparé au chevalier qui prenait soin de sa tenu, on se rendait compte que le gamin vivait seul ou dans une famille qui ne s’occupait de lui. La première option était plus probable car celui-ci portait une tenue abimé mais bien tisser. Le haut était de qualité, mélangeant tissu déteind en blanc mais salit de boue, entouré d’une veste en cuir. Son pantalon de tissu gris était par contre salle, déchiré et emplit de gadou, il n’avait apparemment plus de bottes mais pourtant avait une ceinture de qualité, surement transmit de père en fils. L’enfant aveugle avait des cheveux s’arrêtant à ses épaules et en bataille sur sa tête. Il était d’un gris blanc peu banal, non pas le gris d’un vieux mais le blanc presque incolore. Ses yeux n’avait pas de pupilles, preuve qu’il ne pouvait voir les détails l’entourant, et il arborait de temps en temps soit un sourire apaisé, soit une expression neutre sans peine. Rayzak se demandait si ce n’était pas une image que ce donnait le garçon, il avait du mal à croire que l’on pouvait vivre ainsi sans souffrir, mais encore plus qu’un gamin reste de marbre à autant de douleur. Pourtant cet expression lui donnait un certain style, proche du divin ou de l’envoyé de dieu. Peut être était-ce ce côté mystérieux qui perturbait les enfants, qui faisait du coup le rapprochement avec de terribles évènements.
Rayzak resta sans voix, l'enfant sans pupille lui c'était assis plus loin face à une source d'eau plus clair que le cristal, laissant ses jambes trempés dans l'eau. Jamais le chevalier n'aurait cru voir la forêt devenir aussi belle, ici tout était parfait, pas de branches brisé au sol, pas de feuilles mortes. Seulement la nature dans sa perfection. Il remercia Vent de protéger un si beau lieu, mais aussi...
- « Merci de m’avoir amené en un endroit aussi splendide. »