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 La symphonie de l'ombre

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Twiixq

Twiixq


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MessageSujet: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyVen 4 Avr - 13:22

*C'est bruyant*
Je ne pense qu'à ça, une seule envie me traverse l'esprit depuis que je suis ici, fuir.
Mais je suis bien obligée de rester, il le faut bien ou je resterai dans l'ombre de mes souvenirs pour toujours...
L'odeur me pique le nez, et la fumée qui emplit la pièce agresse mes sens. Maudites soient les tavernes !
Entendre des idiots brailler à tout va toute la journée, pathétiques personnes. Au fond de la salle illuminée par un grand feu au milieu, je suis cachée dans un coin d'ombre près d'une fenêtre à laquelle j'ai brisé silencieusement un petit carreau pour espérer avoir une once d'air frais. Lorsque je suis arrivée, le patron de la taverne m'avait regardée bizarrement quand je lui avait froidement demandé de l'eau et des feuilles d'ivernes, sûrement que personne n'en demande dans ce trou qui empeste l'alcool...

Tranquillement en train de boire un breuvage vert bleuté, je regarde le grand hall, en le parcourant de long en large tel un spectateur, Que des hommes, quelques orcs et seulement un ou deux elfes. Ils frappent du poing sur la table, rigolent à tort et à travers, boivent comme des trous, tombent, sortent pour aller vomir, gueulent, dansent et chantent des chansons paillardes. On vois bien là les bas-fonds des plus grandes des villes. J'espère retrouver un quelconque petit souvenir en restant ici, mais rien... J'en suis presque désespérée, après trois ans de recherche, rien, que ce soit en pleine nature ou au milieu des grandes villes comme Symphonia ici présente, rien ne me vient, seulement des rêves flous où je ne discerne que de frêles paroles qui n'ont aucun sens.
Lasse, je m'apprête à me lever pour sortir, dégoutée par cette ambiance de truands gras et laids, quand quatre hommes recouverts de cuirs et armés comme des mercenaires viennent me voir en bombant le torse.

"-Et bien, il nous aura fallut toute la journée pour te retrouver ma chère !"
Le tuer, voilà la première idée qui m'est venu quand il a osé prononcer "ma chère", le reste m'important peu. En quoi s’intéressent-ils à moi, eux que je n'ai jamais vus de ma courte vie ?
"-Tu dois sûrement te demander qui on est... bah, ça n'a pas d'importance, on est juste venu pour te remercier de tes faits d'hier."
J’arque un sourcil, *mes faits ?*, en fouillant dans ma mémoire ne contenant que de piètres souvenirs d'une vie inintéressante, je me rappelle effectivement avoir brièvement combattu un groupe de trois hommes le jour passé. Mais il n'y avait là rien de splendide, ils étaient juste venus me piller au milieu de la forêt pendant que je préparais le lièvre que j'avais abattu. Deux d’entre eux l'ont hélas payé de leurs vies.

Je me lève finalement tout en lâchant quelques pièces de bronze sur la table, et commence ma route vers la sortie sans leur accorder un second regard, mais je sens déjà la colère monter chez le guerrier. Son ami sort soudain un couteau et le lance vers moi, je me retourne et le rattrape au vol, alors de nombreux regards convergent vers nous. Leur chef gueule comme un animal et dégaine sa lame en me fonçant dessus pointe en avant.
"-Je vais t'apprendre les bonnes manières pour ce que tu leur à fait, garce !"
Au dernier instant je me mis de profil en tournant sur le pied gauche et attrapai son poignet avec ma main droite alors qu'il passait devant moi sans pouvoir s’arrêter à cause de l’élan. Surpris, étant donné que ses yeux d'Homme n'avaient pas suivi la brève action, il eut à peine le temps de me regarder que ma main gauche se faufila sous son coude en lâchant le couteau et, tout en gardant fermement son poignet, d'un mouvement sec je lui brisai l'articulation.
Il tombe à genoux en repliant son bras assailli par une douleur aigüe, quand mon pied le plonge dans l'inconscience.

Sans vérifier la réaction des autres, je me tourne de nouveau vers la sortie, marchant tranquillement au milieu d'un silence de mort et ouvre la bouche pour la première fois.
"-On peut continuer notre conversation dehors si vous le désirez."
Personne ne me suivit.


Dernière édition par Twiixq le Mar 1 Juil - 20:47, édité 6 fois
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Rayzak Warren
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyLun 7 Avr - 8:56

    "Quoi de plus indiscret que d'agir ainsi." pensai-je après avoir vu un tel remue-ménage. J'observai avec intérêt la personne qui venait de mettre hors d'état de nuire un homme bien trop impatient et pas assez réfléchit pour vivre longtemps. Il ne me fallut qu'un instant - en remarquant les traits délicats du visage de cet être combattif que tout le monde observait maintenant - pour comprendre que c'était une elfe qui venait de calmer d'un simple enchainement toute l'ambiance de la taverne. Mon ancien interlocuteur avec  qui je discutais d'affaire privé m'avait d’ors et déjà oublié, mais cela ne m'étonnait pas. J'observai avec plus d'attention l'elfe qui avait prévu de quitter la taverne, et comprit que ce n'était pas une elfe comme les autres. Non pas pour ses actes ici dans la taverne, mais pour son apparence, jamais je n'avais vue de semblable elfe comme elle. A croire que l'on avait réunit tout les impétueux de cette race au monde et que quelqu'un avait créé une elfe avec l'intégralité des atouts physique positif de chacun de ces derniers.

    Elle se retourna juste après avoir posé une question qui n'attendait aucune réponse. Cette même question glaça le sang de tout les êtres qui était dans la taverne, il n'était pas difficile de le voir sur leurs visages à tous. Elle partit, et il fallut une demi minute pour qu'une table de personnes malveillantes se lèvent et partent juste après elle. ils étaient quatre, et mon regard s'attarda sur celui dont je connaissais étant le chef d'un groupe contrôlant des paris sur des combats de mercenaires ou d'esclaves. Je murmurai son nom: "Lyold." Prenant mon épée, je laissai sans qu'il s'en rende compte cette personne qui était à ma table. Je sortis juste derrière le groupe des quatre brigands, pas besoin de me cacher, les quatre étaient subjugués sur l'elfe qui partait parmi la foule. Malheureusement pour elle, ils n'étaient pas prêt de la lâcher, malheureusement pour eux, Rayzak n'était pas prêt de les lâcher. Un sourire ce dessina sur mes lèvres, j'entrai dans une ruelle, Sven m'avait montré les différents recoins de la ville, ainsi je savais que par là, on pouvait monté sur les toits des constructions.

    L'elfe était douée, il m'était difficile de la suivre en même temps que de garder un œil sur les quatre brigands, qui, au tournant d'une nouvelle rue, ce sont séparés. "Les pièges de l'araignée se referme sur toi, elfe." Pensais-je, et voila que je n'étais plus seul sur les toits, j'expirai un instant, exaspéré par mes actes... Pourquoi m'ennuyai-je avec une telle histoire, à vrai dire, j'appréciai quelque peu l'elfe, et je me mentais de façon à croire que c'était pour l'argent à la tête de Lyold. Je bondit sur le toit d'une maison et manqua de glisser en arrière, un autre homme était sur le toit, mais il était tellement concentré sur l'elfe qu'il ne fit pas attention au bruit que j'avais provoqué. "Cet elfe va me facilité la tâche." me disais-je mentalement. Je me suis approché doucement, et une fois assez près, je lui ai donné un coup de botte dans ses jambes, de façon à le forcé à s'agenouiller. Je lui ai alors donné un autre coup de botte en tournant sur moi même, le bandit fut propulsé du haut du toit et chuta jusqu'à qu'un "plouf" indique la où il avait atterrit. Un sourire aux lèvres, je ne put m'empêcher de crier mentalement "Dans le mille!", mais ce sourire disparut très vite quand j’eus le temps de comprendre ma bêtise.

    Je me suis empressé de grimper sur l'une des constructions entourant l'elfe, mon action quelque peu indiscrète obligea à Lyold d'agir. De ma main gauche, je chargeai une sphère de lumière et la lança de façon à ce que tout le monde soit aveuglé une fois l'explosion de cette sphère. Je n'eus pas le temps de la prévenir. Je fermais le point et la lumière aveugla tout ceux qui étaient proche de la sphère et qui l'avaient en vision. De ma main droite je dégainât ma précieuse lame, provoquant un doux son cristallin, et prit en cible les bandits sur le toit ou je me trouvais. Profitant de leurs acuité pour l'instant limité par ma lumière, je chargeai le premier brigand, une fois proche, lui arracha la peau de la jambe, laissant giclé un filet de sang sur le sol. Il laissa tomber son épée pour se tenir la jambe, je lui donna un coup du manche de mon épée-rapière, et prit la sienne. Prenant la direction du second brigand que j'avais prit pour cible, celui ci pris trois coups rapides dans les côtes avec mon épée-rapière. Puis l'obligea d'un coup de bottes à se coucher à terre et je finit par lui planter dans le bras la lame que j'avais prise à l'autre bandit. Le troisième, un peu plus bas, il n’eut besoin pour être inconscient que je lui tombe dessus, l'écrasant à terre de tout mon poids après une chute de trois mètres. Je dut faire une roulade pour atterrir sans trop de douleur, je descendais peu à peu du bâtiment et parvins enfin jusqu'à l'elfe.
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyLun 7 Avr - 14:35

La colère commence à monter en moi, je sens bien que de nouveaux crétins sont en train de me suivre malgré la foule, mais je n'ose me retourner, sinon un nouveau combat ferait rage, et je n'est pas la tête à ça... Je pensai que ma simple question aurait suffit, mais ils faut toujours que les humains soient entêtés à en mourir.

J'essaye donc de les semer tout en restant tranquille pour ne rien faire paraitre, je ne sais pas combien ils sont, et ils doivent sûrement connaitre la ville, ce qui n'est pas vraiment mon cas.
*Peut-être les bons à rien de tout à l'heure ? Non ils ne serait pas partie sans leur "chef"* me dis-je.

Je traverse plusieurs ruelles, et me rends compte que les toits sont particulièrement bas et donc facile d’accès, à peine deux ou trois mètres, je ne suis peut être pas au bon endroit, une embuscade est si vite arrivée... Malgré la pénombre de la soirée, je distingue une ombre venant des hauteurs grâce aux nombreuses torches *ils n'ont pas perdu leur temps*, je me fond de plus en plus dans la foule en regardant les boutiques l'air de rien, de nombreux artisans, des attelages emplis de divers légumes, à moitié pourri la plupart. Je retiens mon attention sur un vieux panneau d’apothicaire, couinant sur ses gonds à cause du peu de vent présent, évidemment seules quelques personnes à l’ouïe fine peuvent l'entendre dans ce brouhaha.

En regardant plus attentivement la boutique délabrée, j'en oublie presque tout le reste, même les malfaiteurs. Je me concentre sur les vielles potions et les nombreuses plantes derrière la vitrine semi brisée tout en continuant à marcher, hélas un peu plus lentement malgré moi, quand un bruit soudain retint mon attention, *plouf*. A la teneur du bruit, c'est au moins un homme qui est tombé, et j’entends derrière moi le crissement d'une épée venant de sortir de son fourreau.

Je fais volteface et analyse la situation : trois guerriers se tenaient sur les toits comme je le pensais, dont un bien différent des autres, et un dernier dans la ruelle qui, pris au dépourvu, me fonça dessus, je m'apprête à dégainer mes deux lames pour en finir au plus vite quand une sphère lumineuse apparait dans la main de l'étrange soldat sur le toit et file à toute allure au milieu de la foule, "il tente de nous aveugler ?". C'est à peine si mon bras eu le temps de recouvrir mes yeux, à demi caché par mon col que j'avais replacé sur mon visage, pour me protéger de la soudaine lumière. Quand l'éclat pris fin, tout le monde était sonné par la lumière et mit du temps à s'en remettre, pendant ces quelques secondes, l'étrange magicien armé d'une grande lame mis hors d'état de nuire les brigands avec une bonne maitrise de son arme et de ses mouvements. Et en se relevant après une roulade pour amortir sa chute sur le dernier d'entre eux, il pris la route vers moi en me fixant de ses yeux verts luisants.

*Pas mal pour un humain*, j'esquisse un  demi sourire qu'il ne peut pas voir et, en claquant des doigts, lui lance une pièce d'argent avec laquelle je jouais depuis la sortie de cette taverne d'où il est surement venu lui aussi. Elle arriva sans encombres dans ses mains et me regarda de nouveau, *Lui aussi veut converser ?*, mais malgré tout, je continue mon chemin n'ayant ni le temps, ni l'envie de lui en accorder.


Dernière édition par Twiixq le Ven 11 Avr - 6:36, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyMar 8 Avr - 9:23

  Pff, ce n’était pas passé loin finalement, j’observais à nouveau le visage de l’elfe, chaque fois que je voyais ce visage, j’avais l’impression d’en découvrir de nouvelle facette. Comme si, en restant le même visage, sa perfection m’empêchais de garder en tête chaque atout d’un aussi joli minois. Elle me lança une pièce que j’ai rattrapé d’un geste de la main, et fut extrêmement surpris de la voir partir sans dire un mot après m’avoir donné cette "récompense". Néanmoins, j’osais quatre simples mots :

   -Appelle-moi Rayzak Warren.

   Je mis la pièce qu’elle m’avait donnée dans une poche interne à ma cape suspendu à mes épaules. Je n’avais pas besoin de lui parler, même si mon cœur me hurlait d’aller la voir… J’avais d’autres chats à fouetter. J’ai suis allé à l’opposé de sa direction, elle pensait peut être que la traque était terminer, mais il n’était pas seulement trois. J’ai alors regardé vers le ciel et vit quatre hommes me fixant. "Qu’ils sont ennuyant." Pensais-je, mais au moins, il ne s’en prendrait pas à elle, tant qu’ils étaient sur moi elle pouvait quitter la ville. J’espérais seulement… Que Lyold ne poursuivent pas l’elfe personnellement.

   La course dans les bas-quartier de la ville de Symphonia prit une tournure assez… Destructrice. Je savais que ces bandits avaient quelques bon gars de leurs côtés, mais ce n’était plus de simple bandits tournoyant leurs épées comme des imbéciles au-dessus de leurs têtes. Je venais d’affronter plusieurs bretteurs, et maintenant c’était deux magiciens qui mettaient sens dessus dessous les quartiers des pauvres, me poursuivant tant bien que mal. Les deux invoquèrent ensemble un démon mineur, ce qui me fit sourire, j’ai arrêté ma course, c’était le moment d’attaquer. Le retournement de situation de ma part surprit les deux mages et me permit d’en tuer un. Le sang gicla sur mon visage, laissant sur celui-ci une grimace de douleur, je ne supportais pas de tuer… J’arrachai ma lame du corps inerte du magicien d’un coup de botte, lui laissant une entaille là où se trouvait son cœur. Profanant ainsi leur rituel - qui néanmoins fut accompli par le mage restant- le dernier mage se réfugia derrière le petit démon, qui celui-ci, brula vif son invocateur. Pour invoquer un démon, aussi petit qu’il soit, il faut une âme, qui permet de nourrir les forces du démon, et un gardien pour le contrôler. Je regardai le corps du mage que j’avais tué il y a peu, c’était surement le gardien… Le démon ricana, mais pas pour longtemps, je lui jetai un regard froid et l’envoya là où était sa place. Réunissant l’index et le majeur de ma main gauche, fermant les autres doigts de cette même main, je fis un mouvement de bras partant de ma droite à ma gauche. Une lumière jaillit de mes doigts et découpa le démon en deux.

   -"Va bruler parmi tes congénères que j’ai détruits!" Dit-il avec froideur.

   Le démon hurla d’un cri strident, cri que j’ai entendu mainte et mainte fois dans ma vie. C’était les dons mais aussi les poids du devoir d’un pourfendeur. Cette fois ci deux bretteurs arrivèrent à me rattraper après la brève interruption de ma fuite à cause des deux magiciens. Je soupire d’exaspération, voilà ce que c’est de s’occuper d’affaire qui ne sont pas les siennes. Les deux voulaient apparemment ce battre en même temps, je n’avais pas tué les bretteurs précédant, mais les deux-là, voulant se battre lâchement, allait me laisser un sentiment moindre de culpabilité. Ma lame ensanglantée par le sang de mes adversaires, une goutte en tomba. Au moment où celle-ci atteignit le sol, brisant le silence d’un *plop*, les deux bretteurs me chargèrent en même temps. Ma première réaction fut de foncer sur l’un d’entre eux pour m’éviter de prendre les deux coups en même temps. J’eus beau tenté une attaque sur l’un des bretteurs, celui-ci para et me repoussa facilement sur l’autre, de peu j’avais pu esquiver l’attaque du second, m’arrachant quelques cheveux et un bout de cape. Je parai l’attaque du premier mais le second me donna un coup de botte qui me fit reculer. Je me suis remis sur mes gardes, les deux la étaient meilleurs que les précédents et agissait trop bien ensemble pour les tenir seul contre les deux. Il suffisait que j’en attaque un pour que l’autre en profite pour attaquer trop rapidement pour que je puisse parer. Pendant cette réflexion, je vis une flèche s’introduire dans l’œil du second bretteur. Je ne leurs laissa pas le temps de comprendre ce qu’il venait de se passer, j’ai chargé sur le bretteur encore intacte et fit un enchainement de huit coups dont il n’en put parer que six. Il était très adroit avec sa lame, au point que j’avais décidé de le laisser en vie. Je l’ai donc désarmé en quelques coups, et l’ai assommé, je me suis donc reculé, l’autre bretteur avait 4 flèches, une dans l’œil, deux dans le cou et une dans la poitrine.

   -Tu en as mis du temps pour venir…

   Je vis l’homme qui était à ma table à la taverne, celui-ci s’appelait Reid, il avait les cheveux jusqu’au épaules et brun, un peu crasseux. Ses yeux eux, montrait quelqu’un d’un peu sauvage, mais quand on connait son histoire, cela pouvait se comprendre. Il ne vivait pas dans la ville et était un habitué de la nature. Sous ses yeux se trouvait de simples peintures vertes, comme des bouts de flèches arrondis. Sa tenue n’était composé que de morceaux de cuirs, laissant libre ses articulations. Sous cette armure, seulement du tissu, et pour les parties sans armure, il les laissaient nu, affichant ainsi les muscles de ses bras. Il tenait un long arc en bois de qualité, surement un arc elfe.

   -"Tu m’as laissé seul à la taverne." Il s’arrêta un instant, regardant autour de lui pour apercevoir un quelconque autre adversaire, puis il baissa sa garde. "J’ai dû payer l’addition".

   Cette remarque me fit sourire, je n’avais pas trouvé Lyold finalement, et maintenant l’elfe me paraissait comme un lointain souvenir…

   J’entrai dans cette guilde, servant aussi de taverne, et parfois d’auberge, je fis un signe de main au gérant de la guilde, qui jouait aussi les taverniers.

   -Rayzak, content de te voir, ils attendaient une distraction.

   -Tu sais que je vais bientôt partir, tu devrais arrêter de profiter de moi ainsi, ce sont de très mauvaises habitudes que tu prends.

   Néanmoins, je pris mon violon, accroché à mon sac, heureux de voir qu’il était encore intact. Et partit vers le milieu des tables de la partie « taverne » de la guilde. Je laissais toute émotion disparaitre en moi, laissant un corps vide, animé que par une passion. Ainsi, j’ai commencé à jouer du violon, ceux qui mangeaient venait de s’arrêter pour écouter la douce mélodie. Cette musique que je jouais, je l’improvisais, inspiré des évènements de ma journée, comme à chaque fois. Tout au long de la musique de sentais mon corps me bruler de l’intérieur, je revoyais chaque instants, j’avais l’impression de revivre une journée entière. *Boom*, la porte de la guilde s’ouvrit brusquement et l’on put voir un homme volé, passant près de moi, et s’écraser sur une table. J’arrêtai de jouer du violon, les yeux fermé, les émotions reprenait place dans mon corps, l’une d’entre elle venait de se réveiller, la haine. J’ouvris les yeux et vit Lyold. Il allait apprendre une chose simple, on n’interrompt jamais Rayzak Warren quand il joue du violon.

   -Je cherche un homme, dont la lame étrange ressemblerait à une rapière trop grosse, ainsi qu’une elfe pas très bavard mais bien agaçant.
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyMar 8 Avr - 14:57

*Appelle-moi Rayzak Warren*
Son nom résonne encore dans ma tête alors que je continue ma route, pourquoi m'avoir aidé ?
Je me souviens l'avoir vue entré dans la taverne accompagner d'une autre personne vêtu presque comme un sauvage. M'aurait-il suivis juste parce qu’il a apprécié mes actes ? *Ils leurs en faut peu aux Humains pour risquer leurs vies.* Tout en pensant à sa, je me rends compte que je viens de quitter le quartier pauvre, je me retrouve en plein milieu d'une grande place pratiquement vide désormais, les lumières s’éteignent une à une dans les maisons, seules les torches extérieur restes encore intacte, mais pas pour longtemps. Bien que la ville commence à s'endormir, la place reste malgré tout très illuminé, je lève le regard et constate que le voile céleste est plus brillant d'étoile que jamais, j'en suis presque fascinée par cette beautés, mais hélas la fumée des cheminer gâche ce magnifique spectacle.

Je balaye les environs du regard et  me précipite  vers un garde, à moitié  somnolent sur la place, que je viens de remarquer, pour lui demander où ce trouve la sortie la plus proche, mon envie de me posé contre un arbre et de contemplé ce fascinant tableau me fait oublier tout les évènements de cette stupide soirée. Mais au même instant, un étrange pincement me saisi le cœur, et m’oppressa l’esprit. Je me retourne vers la ruelle d’où je viens, et comprends que mon malaise viens de là bas, mais ce dernier ne dura qu’une petite minute. Intriguer, j’en oublie le ciel et repense à l’étrange guerrier qui maniait une sainte magie, *les combats continues ?*.

Je mets ma capuche, remonte mon col jusque sous mes yeux et repars dans les bas quartiers, des soldats sont entrain de soulevés les corps du précédent affrontement alors que je passe près d’eux. Ne connaissant pas bien la zone, je me rappelle des toits et décide de monter sur ces derniers pour continuer ma route, me faire interroger par les gardes n’étant pas dans mes intentions.
Je passe au-dessus de l’apothicaire et des marchands de légumes, presque tout le monde avaient désertés les rues, seul les miséreux continues de faire leurs bonheurs aux milieux des déchets nauséabonds. Je cours silencieusement en faisant attention à ne pas faire bouger toutes ces vielles tuiles cassés, au dessous des toits je remarque des traces de luttes, et en les suivants de hauts, une odeur de brûlé s’ajouta à l’agression de mes sens, et j'avoue ne pas m'être attendue à voir sa. Deux corps inertes de mages et un démon ! Le pincement revint avec timidité au moment où je portais mon regard avec plus d’attentions sur cette créature déchut *d’où sa viens ? Pourquoi Je me sens si mal en regardant cette piètre bête ?*.
Des choques de lames me firent finalement relevés les yeux, et devant moi à quelques mètres se tiens un homme me tournant le dos, lui aussi debout sur les toits avec un arc à la main.

Je m’approche doucement de lui et remarque que dans la même rue quelques pas plus loin, un duo de guerriers avaient engagé le combat contre le fameux mage, *Rayzak *.
Une nouvelle ombre attira mon regard sur une autre bordure de la rue, encore un archer, *n’est-ce pas ton compagnon que tu as abandonné à la taverne ?* me dis-je tout bas. Ce dernier encocha une flèche et attendit le moment opportun. Après ce laps de temps, quand il compris que son camarade ne s’en tirerais pas, il laissa alors volé le trait jusqu’à l’un des opposant du jeune guerrier. Le pauvre homme s’effondra sous les nouvelles flèches, alors que Rayzak submergea son autre adversaire de coups de lames bien portés.

Quand le combat fut remporté, l’archer restant sur le toit encocha une flèche et pointa le porteur de la rapière, mais au moment où il allait lâcher son trait, je me tenais déjà derrière lui, et apposa doucement mes mains sur le haut de son torse et sur sa bouche, sa surprise déclencha mon mouvement, et le craquement signala la fin de sa vie.
*Ma pièce d’argent était finalement de trop Rayzak Warren* me dis-je en déposant délicatement le corps inerte.
"-Mon nom est Hiefaline." Évidemment, je le dit tellement bas qu’il n’a pus l’entendre, mais sa revenait au même, les formalités que je déteste tant son faites et nous sommes quitte.

Il repartie avec son compagnon. Je ne bouge pas, restant perchés sur mon toit, j’attends le réveille du guerrier qui a été assommé, finalement il se remit du choc, mais trop tard, je me tiens déjà devant lui après avoir sauté avec souplesse de mon perchoir. Ayant dégainé ma lame « demi-lune » qui se tenait dans mon dos, je la mets sous sa gorge et lui dit d’un ton suave.
"-Sois sage et peut-être que je ferais de même. Maintenant, accompagne moi jusqu'à ton supérieur."
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyMer 9 Avr - 13:42

Je chargeai déjà Lyold, l'épée à la main, prêt à lui faire regretté de m'avoir intérompu et d'entrer dans la guilde sans aucune politesse. J'entamai le premier coup d'épée, le chef des brigand n'avait même pas d'arme. Et celui ci arrêta ma lame de sa main, c'est la que je me suis rendut compte de mon erreur. Il m'attrapa le cou d'une de ses grosses main, Lyold était quelqu'un de bien plus musclé que je ne le pensais, enfaite, il était énorme. Ses mains étaient recouvert de gants en fer, et après réflexion, il était bien armé... De ses deux poings. Il jeta mon épée sur le côté, pendant que je tentais de mes deux mains de lui faire lâcher prise sur mon cou, je suffoquai peu à peu. Heureusement, par un simple réflexe, je lui ai donné un coup de botte dans les cou qui le fit faiblir. De mes deux jambes, je prit appuis sur le corps gigantesque de Lyold et réussit à m'extirper de sa main. Je roulai sur le côté et tentai de reprendre ma respiration, mais quand j'eus le temps de soulever la tête pour voir mon adversaire, il m'avait déjà attrapé le bras droit. Il le serra de toute ses forces, me brisant ainsi les os, j'hurlai en sentant cette horrible douleur et il m'envoya valser contre un mur.

   Reid était occupé par des hommes du groupe de Loyld, mais le gérant de la guilde venait de partir chercher de l'aide. Je passa ma main gauche sur mon bras droit, exécutant une magie qui allait ressouder mes os entre eux. J'hurlai de nouveau, cette douloureuse sensation, sentir ses os brisé se déplacé et se reformer. Néanmoins c'était efficace et rapide car je pouvais d'hors et déjà bouger, mais cela prenait une partie de mes forces d'exécuter un sort pareil. Je m'était relevé, bougeant mon bras qui s'était brisé il y a peu, apparemment tout allait bien. Lyold me chargea, je fit un bond pour passer juste au dessus de lui, d'une pirouette - prenant appui sur sa tête - j'esquivai l'attaque de mon agresseur et une fois à terre, bondit vers ma rapière. Je l'ai ramassé et voyant la nouvelle charge de Lyold, je me suis dirigé vers une table non loin de moi et l'ai envoyé valser vers le géant. Celui ci défonça cette même tête mais cela l'arrêta, il prit alors une table et me l'envoya dessus. D'un pas sur le côté, j'ai pu esquiver de justesse l'objet et du me baisser pour esquiver le coup de poing de mon adversaire. Cette dernière attaque ouvra une faille dans la défense de Lyold, le combat était terminer pour lui.

   Il hurla à la mort, un cri affreux, il passa sa main droite sur son œil droit, celui dont j'avais tranché de ma rapière. Il tomba à genoux, et je n'eu pas la pitié de l'achever ici, enfin les membres de la guilde étaient arrivés. Mais les brigands continuèrent de sa battre malgré le nombre d'adversaire les entourant. J'ai alors rejoint Reid, nous étiond dos à dos, désarmant ou abattant chaque adversaire près de nous. L'archer était bon, jouant entre tirer quelques flèches et abattre ses cibles en leurs plantant ces même flèches mais à la main. Puis Lyold se releva, je me suis mit entre lui et Reid, de façon à prévoir une attaque et être soutenu par mon acolyte. Il hurla un ordre: "Repli les gars!" Je les ai observé fuir, sans rien faire d'autre que de rengainer mon arme, alors que Reid en abattait plusieurs à l'arc. Bon sang, quel carnage, la guilde sans dessus dessous, il était temps de m'éclipser, sans recevoir un merci. On peut dire que c'était une sorte de fête avant mon départ... Je les ai quitté discrètement, après avoir ramasser mon violon, comme si rien ne c'était passé. J'ai quitté alors ces ruelles connues pour fuir dans une déserte, la même ruelle ou j'avais acheté une chambre pour la semaine dans une auberge. Je me suis mit dans un coin d'un parc, l'endroit était paisible et calme, je ne comprendrais jamais pourquoi il était si peu visité, enfin, cela me convenait. Je prit mon violon, et commença un air, relatant les bienfaits d'un tel endroit paisible.
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyJeu 10 Avr - 8:39

Je m’avance tranquillement  en suivant inconsciemment un homme, il se retourne souvent en regardant mon bras, il a surement peur que je le transperce à tout moment au vue de mon coter impassible.

"-Pourquoi tu veux absolument que je t’emmène à lui ? Tu tiens réellement à mourir ? C’est toi qu’il cherche et c’est pour toi qu’on est là ! "

Je l’entends à peine, je rêvasse en me demandant où j’irai une fois cette histoire fini, quand des bruits de cliquetis m’interpelle. Ils proviennent de la gauche, derrière les bâtiments de bois pourris.

"- C’est surement le blondinet avec la rapière, il n’aurait pas du se mêlé de ce qui ne le concerne pas, Lyold n’en fera qu’une bouchée ! "

Il ricane doucement, imaginant surement mort celui qui la défait quelques minutes plus tôt, je tapote ma lame contre son épaule droite sans dire le moindre mot, comme pour lui dire d’aller à gauche au tournant, pour nous diriger vers les combats, son visage s’empourpre, apparemment il n’apprécie pas mon comportement, alors que je me contre fou de se qu’il peut bien me dire ou penser.

"-Ne me traite pas comme un chien ! Je ne suis pas ton animal sale elfe ! "

Il se retourne tout en gueulant comme le vulgaire animal qui ne prêtant pas l’être, il sert le poing et les dents, son envie de meurtre se sent à plein nez. Il aurait pu se retourné pour m’abattre ou s’enfuir bien de nombreuse fois, J’ai si souvent relâché mon attention, dommage qu’il en ait pas profité, ils sont vraiment idiots.
Je penche légèrement ma tête sur le coter avec des yeux innocents, mon visage toujours cacher derrière mon col.

"-Tu n’est pas très sage. "

Je lui réponds simplement, en frottent ma lame avec douceur, cette dernière brille avec éclat au claire de lune.  Il baisse les yeux vers celle-ci et se retourne avec férocité, comprenant qu’il joue avec sa vie en s’emportant. Tout en continuant notre route, les combats maintenant proches se finissent, plus aucun bruit, seulement un ordre beuglé. Je m’avance auprès de mon « guide » et le force à s’arrêter au croisement en posant le plat de demie lune sur son torse. De nombreux pas se font entendre, et une troupe d’homme armée s’arrête près du canal, servant de dépotoir, qui passe au milieu du quartier. Ils sont juste à une dizaine de mètres de nous, et je remarque le plus imposant d’entre eux se tenir un œil ensanglanter. Cette fois-ci c’est sur sa bouche que j’appuis ma lame, l’entendre crier désormais ne m’arrangerai pas.

Je le regarde et lui fait comprendre que toute tentatives s’avéreraient veines. Je baisse doucement mon épée, et lui demande avec un ton plus dur pour en finir vite.

"-Je présume que le grand c’est ton chef, réponds simplement, vous vivez ici ? Mens-moi et je te tue sur le champ, alors fait preuve de sagesse.
Il n’a pas l’aire sur de lui, il commence à réellement me prendre au sérieux et une goutte de sueur perle sur le coter gauche de son imposant front. Il jette de rapides coups d’œil vers ses compagnons qui se repose près de l’eau alors que le blessé se fait bander, espérant qu’ils nous remarquent, mais l’ombre nous couvres, aucun risques, son faux espoir me fait presque sourire.
-Oui, on est tous dans les bas quartiers, mais la ville est immense, notre réseau s’étant partout à l’intérieur, tu crois que c’est parce que t’a maitriser un abrutit dans une taverne que tu peux t’en prendre à nous ? T’es folle ? "

Il m’énerve, j’en retiens ma respiration, mon visage devient rouge et ma main tremble à l’envie de lui trancher la tête, mais je me retiens, je lui réponds en relâchant doucement ma respiration et en reculant vers les inquiétantes ruelles.

"-Dit lui que je compte m’amuser avec vous, je lui apprendrai où est sa place. "

Je le laisse, disparaissant. Se sentant sauver, il accoure vers ses coéquipiers, je l’entends débiter ce qui lui est arrivé, et enfin il répète mes dires, mais sa voix se coupa net, et le bruit de son corps qui s’étend sur les pavés devant les regards surement surpris de ses compagnons me parvins.
*Le poison a fait effet au bon moment, et je ne me lasserai pas de surprises pour toi Lyold* je le pense avec fierté, pendants qu’il me prenait pour une abrutit, j’avais doucement retenu ma respiration en faisant comme si je m’énervé, bien que ses insultes m’avais tout de même atteint. Discrètement j’ai débouché un petit flacon qui se tenait dans ma main gauche, sa vapeur empoisonné, qui fut longtemps concentré à l’intérieur, c’est rapidement propagé jusqu'à sa respiration. Il ma fallut longtemps pour le concocter et faire en sorte qu’il soit aussi meurtrier que discret et indolore. Les ingrédients ne sont pas compliquer à trouver, mais sa préparation est longue et difficile…

Le principe du poison est de ne pas avoir d’odeur, en réalité si, mais la plante qui fait la clé de son succès n’est autre que la feuille d’iverne, son odeur apaise les sens, et endort notre vigilance pendant quelques minutes. C’est ce qui rend cette arme si meurtrière, on ne peut la sentir. Et sa conservation est dure aussi, trouver le bon matériau pour rendre son enveloppe complètement hermétique pour empêcher l’odeur de partir n’est pas chose aisée…

Je continue ma route, voulant profiter de cette belle nuit avant de m’amuser demain, n’ayant rien d’autre à faire sur cette immense continent, quelques jours à torturer l’esprit d’un malfrat ne me ferai pas de mal. Mais dans cet immense silence, couvert par la bienfaisance des étoiles, j’entends une douce musique filtrer parmi les maisons. Je monte sur les toits, et repère un parc, de la un homme se tient dans un coin et jouait un magnifique air musical avec son violon. Je m’approche et m’assoies lentement sur le flanc d’une cheminé et le reconnais, *Rayzak*, la lumière lunaire m’éclaire, me rendant visible, mais je ni prête pas attention. Sous le voile céleste couvert par le calme de la nuit, je ferme les yeux, et me laisse emporter par cet air magique, qui apaisa chacun de mes sens…


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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyJeu 10 Avr - 17:22

"Comme une odeur de brûlé ..."

    Jake se trouvait sur un toit non loin des deux principaux éléments de l'animosité de cette douce fin de journée à Symphonia. Jake aimait cette ville car il y faisait tout le temps doux et les fins de soirée étaient relaxante ... mais pas aujourd'hui. Après une bonne après-midi de travail dans son atelier-forge ambulant installé sur une place à proximité, il avait décider d'aller se payer un verre dans une bonne taverne proche. Alors qu'il riait avec des clients qu'il connaissait un peu depuis son arrivée dans la grande ville, des mercenaires se mirent à se battre avec une elfe encapuchonnée qui sortit aussitôt après avoir assommé un premier agresseur, suivi du reste des mercenaires eux-mêmes suivi par un blond avec une grande rapière étrange. "Jolie lame ..." s'était-il dit. Toujours est-il qu'il se mit à les suivre à son tour, cependant bien plus discrètement que l'épéiste sortit en dernier. Il avait suivi depuis les toits tout ce petit monde toute la soirée, et maintenant il était assis sur les tuiles et les observait.

"Un pourfendeur et une elfe assassine "free-lance" ... Qu'est-ce que ces deux-là ont à voir avec Lyold ? Ils s'attaquent à un gros poisson, j'aimerais bien les voir dans un vrai combat. D'après ce que j'ai entendu à la taverne l'elfe a foutu une branlée à quelques mercenaires, et les voilà qui braillent ..."

    Finalement, il descendit du toit et se mit en route vers son atelier. Il marcha, évita les bandits frustrés qui cherchaient les éléments perturbateurs de leur soirée puis alla tranquillement s'asseoir à la terrasse d'une taverne à l'air libre. Alors qu'il sirotait sa pinte tranquillement, les jambes croisées et étendue sous la table, un homme à la capuche blanche lui couvrant tout le visage s'assit en face de lui. Jake, heureux de revoir son ami, se leva pour une accolade. Puis ils se rassirent et discutèrent un peu de leurs vie respective, avant d'aborder un sujet plus important. Erik, l'homme au grand manteau blanc et à l'armure en argent raffiné et gravé, était en mission à Symphonia et devait s'occuper d'un réseau de trafic dans lequel Lyold et ses hommes étaient liés. Jake, informateur personnel d'Erik qui ne refusait pas d'offrir quelques services gratuits à ses amis de Faysam, le mit au courant des récents événements de la soirée et lui dit qu'ils prévoyaient d'éliminer Lyold, l'un pour la prime et l'autre pour une raison inconnue.

"Bien, ça sera ça de fait, ça me laissera le temps de préparer la suite, je passerai juste derrière vous récupérer les renseignements qu'il nous faut. Va avec eux et défoule-toi, je sais que tu déteste ces mecs, et il faut bien que tu ailles te défouler de temps en temps. Je t'enverrai un message d'ici quelques jours si j'ai besoin de toi."

    Après avoir fini sa pinte et salué son ami, Jake repartit vers le petit parc où Rayzak jouait du violon. Il grimpa sur le toit où se trouvait Hiéfaline et s'appuya sur une cheminé à côté, en attendant que l'elfe le remarque.
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyVen 11 Avr - 7:55

Au milieu des scintillements, je me laisse emporter. La lumière m’enveloppe, lave mon corps, alors que la musique calme le moindre de mes doutes, me fait oublier tout ce qu’il y a autour, chacun des autres bruits s’atténuent, laissant place au talentueux musicien.
Je me referme, laissant mon visage pointé vers les astres. J’ai envie d’enlever mon col, mais je suis pétrifiée.
J’ai peur de bouger et de perdre toute cette tranquillité, de bouleverser cette paix, sous cette lune pleine comme jamais, j’ai l’impression qu’elle m’observe, me protège, et essaye de me parler par l’intermédiaire du violon.
Une éternité passe, le son de l'instrument résonne dans tout mon corps, mes yeux se ferment, le sommeil commence à soudoyer mon esprit. Je le laisse faire, je ne sais plus où je suis, pourquoi je suis là, pourtant je m’en fiche éperdument. Désormais tous ces combats, toutes les souffrances qui sont passés sous mon regard, tout ceci n’est plus qu’un lointain passé maintenant révolu. Bercée au milieu de cette douce nuit, mes sens me quittent, mes pensées s’envolent, la musique s’étouffe.

Mais un pincement me surprend, j’ouvre grand les yeux, quelque chose se tient derrière moi, la musique et la beauté céleste m’ont voilé les sens au point que je n’ai pu ressentir l’approche du trouble-fête, mon oreille frémis à chaque aspiration et expiration de l’être. *Qui est ce bata… !* Je ne finis même pas ma phrase dans ma tête. La demie seconde suivante, je suis déjà levée la main dans le dos sur le pommeau de mon épée, je parcoure les deux mètres qui nous séparent dans la seconde qui suit en tournoyant mon corps. Sans m'en rendre compte j'utilise un peu de ma magie qui ne fonctionne que sous le regard de la lune, une fine fumée noire comme les ombres qui m'entourent m’ont pratiquement téléportée à lui tellement la vitesse est grande.

Il est tellement surpris par ceci qu'il a à peine le temps de porter sa main à sa ceinture alors que ma lame a déjà quitté son fourreau, cette fois si c’est raie de soleil, celle du jugement qui fut appelée. Elle est sous sa gorge, Une incontrôlable colère explose en moi, j’appuie le tranchant sur sa peau, au point qu’une goutte de sang perle sur la lame. Dans la vitesse d’exécution de mon mouvement, mon col s’était quelque peu abaisser, laissant entièrement voir mes yeux et une partie de mon nez. C’est la mort elle-même qui baigne dans mes yeux, je le fixe, le transperce du regard. La musique s’est stoppée, sûrement que le jeune mage a entendu le bruit cristallin de ma lame au milieu d’un grand silence bercé par son talent.

L’homme, aux cheveux châtains clairs brillant dans la nuit, glisse doucement sa main vers sa ceinture, qui cache sûrement une arme. Il me fixe aussi, d’un aire étonné, croyant que je ne verrai pas son geste pourtant extrêmement discret. Mais je le commande d’une voix dure qui n’attend aucune contradiction, oubliant Rayzak.
*Esquisse encore le moindre geste humain, et cette musique aura été ton requiem.*


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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyLun 14 Avr - 9:36

Je finissais doucement de jouer du violon, terminant sur un final calme, doux et reposant. Je prit une grande inspiration, comme émergeant d'un état d’inconscience, J'attachai fermement mon violon à ma ceinture. C'est le son cristallin du frottement d'une lame dans son fourreau qui me fit réellement revenir parmi le monde des vivant. Je levai alors la tête, vers le toit de l'auberge ou je dormais et vit deux personnes, l'une apparemment tenait une lame sous le cou de l'autre. J'observai la scène, dubitatif, il me fallut tout de même un petit bout de temps pour réagir et me dire que je ne devrais pas laisser les choses mal tourner. Maudit soit ma bienveillance parfois... Je m'étais approché du bâtiment ou se trouvait les deux inconnus et je m'étais arrêté la, fixant le toit, l'air bête et embêté. Pourquoi étaient ils la haut? Les rues sont assez espacé et il n'y a personne ici, alors les toits n'est pas pour moi la meilleur option pour se balader. Je soupirai, et fit plusieurs bond pour grimper peu à peu jusqu'à arriver sur le haut de l'auberge.

Arriver en haut, j'observe à nouveau la scène, trouvant la situation assez embarrassante. J'espérai être tranquille ici et voila que deux énergumènes viennent me pourrir ma soirée. Je n'avais aucune raisons de m'en mêler finalement, mis à part que j'aimerai éviter de retrouver l'auberge ou je dors à feu et à sang. Parfois ce sont les plus petites bagarres qui font les plus gros dégâts. Je me suis alors approché, et c'est la que je me suis rendu compte que Vent a décidé d'animer toute cette journée. Encore une fois, je recroisai le regard de l'elfe, son visage à moitié illuminer par la lune, l'autre moitié caché par son col, mais on oublie rarement un regard comme le sien. Je laissai mon épée-rapière dans son fourreau et interrogea l'elfe.

-"A croire que cette ville est si petite, nous rencontrer sans cesse dans des situations quelques peu douteuses. Que faites vous sur le toit de ma chambre? Et pourquoi le menaces tu ainsi?" Alors l'idée que cet homme soit un des mercenaire de Lyold me vint à l'esprit. "A moins que ce soit l'un des hommes de Lyold..."

Je ne me rendit pas compte tout de suite que j'avais parlé de Lyold sans la certitude que l'elfe le connaissait et pouvait comprendre de quoi je parlais. J'ai alors dégainé mon arme et la brandit vers cet homme que je n'avais pas encore vue avant, laissant une vingtaine de centimètre entre son visage et le bout de ma lame. En prenant du recul, je me suis rendu compte que le pauvre homme se retrouvai menacer de plusieurs lame. Même si celle de l'elfe au visage caché menaçais de prendre la vie de l'homme que ma propre épée-rapière.

- Tu as une minute pour te présenter et prouver qu'il n'y a aucune raison pour que tu perdes ta vie ici, la et maintenant!

Puis en y regardant de plus près, je me rendit compte de qui il était, alors je l'ai poussé hors de la lame de la combattante et le plaqua à terre, cette fois la lumière de la lune afficha parfaitement son visage.

-J'aimerai savoir ce qu'un forgeron tel que toi fait ici...

Je l'attrapai et le relevai, le dépoussiérant ses vêtements. Je me rappelai un peu de ce forgeron, malgré son nom qui ne me revenais pas à l'esprit, son visage m'était familier. Je lui avais fait la demande de réparer mon épée, l'entretien de cette lame étant difficile, j'ai demandé à un ami de me conseiller un bon forgeron. Ainsi j'était tombé sur cette homme, cela il y a 2 semaines si je me souviens bien, et il avait remit ma lame comme neuve. Je fit quelques pas en arrière, me permettant ainsi de voir les deux personnes en même temps.

-Et j'aimerai aussi savoir ce qu'il se passe ici, si on peut descendre et s’asseoir à une table pour discuter...
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyVen 25 Avr - 14:08

Drôle d'accueil

A peine arrivé à proximité de l'elfe, elle s'aperçut de ma présence et, visiblement de mauvaise humeur, elle se jeta sur moi, dégaina sa lame et menaça mes jugulaires, une habitude des assassins sans rangs n'appréciant pas les variantes. Toujours est-il que j'avais une lame elfique sur la gorge et que sa propriétaire semblait décidée à continuer d'appuyer. Je tentais d'attraper ma lame tandis que je sentais un filet de sang couler le long de ma gorge. Elle m'en dissuada très clairement sur un ton sec et violent en pressant plus fort l'acier froid sur la peau de mon cou. "Ma lame ... Me dis-je". Alors que j'allais actionner le mécanisme de ma lame, le pourfendeur aux cheveux clairs arriva sur le toit et après quelques paroles qui, dans ma situation délicate, m'importaient peu, il brandit lui aussi son étrange lame vers mon visage. "Putain, mais qu'est-ce qu'ils ont à attaquer n'importe qui comme ça !", pensais-je. L'homme me demanda de me présenter, puis me jeta au sol après m'avoir reconnu et me questionna sur ma présence sur ce toit. Je me remit sur mes pieds, essuya le sang sur mon cou et remit mon épaule en place.

"Décidément, vous aimez bien agresser les gens sans savoir ce qu'il vous veulent, lui dis-je après m'être relevé. Je vous rassure je ne suis pas un homme de Lyold loin de là ! Je m'appelle Jake Kobain, le forgeron ambulant. Je suis venu, à la base, pour vous proposer mon aide contre Lyold puisque je le connais depuis un petit moment et que sa présence est devenue largement "facultative", si vous voyez ce que je veux dire. Je vous ai observé durant la journée, j'étais dans l'auberge quand vous avez commencé à vous poursuivre mutuellement et à vous taper dessus. Au passage, je pensais que les elfes était plus diplomate, mais il semblerait que j'aurais du venir te voir en premier, pourfendeur ... Sinon, je ne suis pas contre l'idée de s'asseoir autour d'une table, j'ai la gorge sèche."

    Je descendit alors du toit en quelques bonds, puis attendit qu'ils me rejoignent. Cette elfe ... elle n'est pas normale.
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptySam 26 Avr - 18:26

Je ne bouge pas, quand Rayzak pris l'homme et le mis à terre, j'ai cru pendant un instant qu'il allait l'achever. Mais non, d'après ces dires, un simple forgeron est venus me déranger au meilleur moment qui puisse être. Je baisse doucement ma lame, relâchant peu à peu mes muscles, mais mon envie de lui faire payer n'a pas quitter mes pensée, il finis par ce relevé en répondant au mage, quand une phrase retient mon attention.
"-... Au passage, je pensais que les elfes était plus diplomate..."

Je fronce mes sourcils et serre de nouveau la garde de mon épée, *Comme tu le vois, les elfes ne sont pas tous les mêmes.* Il finit de se remettre l'épaule en place tout en approuvant  l'idée de s’assoir à une table, quelques bonds et l'homme se retrouve devant l'auberge dans la qu'elle il entre d'un pas lourd.
Je baisse les yeux sur mon arme et vois les quelques gouttes de sang qui glisses dessus, je sors un fin morceau de tissu noir de ma poche gauche, près de deux petit flacon dont il ne vaux mieux pas connaitre le contenue, et essuie doucement les deux faces de la lame en trois allé et retour. Je plis le morceau et le fait glisser dans la même poche et ma lame finis dans mon fourreaux, retrouvant un tin brillant avant de s'endormir.

Je lève les yeux vers le guerrier qui est resté sur le toit, après avoir rangé sa propre rapière, il me regarde, attendant surement une réaction de ma pars.
"-Je ne pensais pas qu'un simple guerrier pouvant être aussi bon dans l'art de la musique. Pour te remercier de cette douce balade, j'écouterai ce que tu compte nous dirent, mais n'espère pas me voir t'accompagner, même pour Lyold, j'en fait ma propre affaire de cette idiot."

Je me rends compte que c'est la première phrase que je lui adresse directement, d'une voix simple, sans réelle émotion. Mais il ne réagit pas et continue de me regarder comme si il attend que je descende en première. Je porte une dernière fois mon regard vers la lune, j'ai presque envie de la remercier elle aussi pour ce qu'elle a fait pour moi. *Cette fin de soiré aurai presque été parfaite sans ce...* je n'ose le définir par un nom, il ne le mérite même pas.

Je remonte mon col jusque sous mes yeux et saute à mon tour pour arriver face à l'auberge qui se situait sous mes pieds. Quand je pose la main sur la poignet de bois, j'ai soudainement l'impression qu'on nous observe, je tourne la tête vers la petite place et la balaye du regard malgré la pénombre, une silhouette disparait soudainement d'un toit, elle a surement assisté à toute cette stupide mise en scène, au moins il pourra rapporté que je n'agit pas dans la dentelle, même au bort du sommeil.
*Il ne veux vraiment pas nous lâcher...* me dis-je en passant la porte.

Je vois le forgeron assis à une table, près du foyer agonisant dominant le centre de la pièce. Personne d'autre n'est présent à par l'aubergiste qui prépare déjà de quoi nous faire boire. je m'approche en fixant le feu, m'adosse à une colonne près de la table et plis un genoux sur cette dernière. Je n'accorde aucun regard à l'homme et croise mes bras tout en tournant la tête vers la sortit attendant la venue de Rayzak.
*Situation de merde.*
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyLun 5 Mai - 8:07

    Ce n'est qu'une fois l'elfe enfin descendut du toit que je pus soupirer un bon coup, relachant toute la pression que j'avais eu sur les épaules. Qu'allai-je dire... J'avais juste proposé de prendre un verre simplement parce que rester sur un toit en pleine nuit lui était fort peu enviable. L'elfe entra dans l'auberge et j'en profitai pour appeler mon congénère qui était rester planquer tout ce temps la.

    -Et bien, c'était pas passé loin, j'ai vraiment hésité à lui coller une flèche à cette folle furieuse.

    -"Tu ne l'aurais pas atteind, garde un oeil sur elle, elle n'est pas digne de confiance, bien trop imprévisible." J'allais commencer à descendre du toit, mais je rajoute quelque chose: "Mais s'il te plait, ne tente pas de la tuer."

    -"Tss" Reid se mit à rire avant de rajouter: "Encore le coup de foudre j'imagine, qu'obtiens tu en la protégeant?"

    -Tu me dis ça avec toute les filles que je veux laisser en vie, mais c'est peut être mieux ainsi, je préfère te laisser trouver ta moitié chez les hommes.

    Reid se retint de lui hurler après, Je souriais en lui faisant un signe de la main tout en continuant de marcher jusqu'au bord du toit. Puis je sautai pour me retrouver devant l'auberge. J'hésitais, passant ma main sur la porte, il fallait trouver un truc à dire et vite...


    Plus d'échappatoire, j'étais en face des deux qui venaient de faire une présentation fort mouvementé dehors. Je pris une chaise de la table à côté pour la rajouté à la table ou se trouvaient les deux énergumènes. Je me suis alors assis dessus, posant les coudes sur la table, croisant mes mains en face de mon visage, prenant maintenant mon air sérieux habituelle.

    -Et bien, si je vous ai réunit tout les deux ici... C'était tout simplement pour éviter de rester dehors au froid sur un toit peu pratique pour s'y tenir. Je n'ai donc rien à dire de spécial.

    Oui je n'avais rien trouver à dire à part ça, j'avais espéré trouver un truc qui aurait put éviter une nouvelle dispute entre les deux. Mais rien ne me venais, et je n'y trouvais pas non plus grand intérêt, malgré que le forgeron M'avais réparé mon arme, et qu'il était l'un des seuls à avoir réussit à entretenir ma lame. Je pensais qu'avec la paye que j'avais donné plus la vie que je venais de lui sauver - enfin, sans compter que je l'avais menacer de mon épée-rapière - et que finalement ce serait peut être à Jake de m'être redevable. Je n'y réfléchis pas plus et commanda la bière que je n'avais put profiter dans la dernière auberge avec Reid. Je trouvai d'ailleurs étranges qu'autant de monde se soient retrouver la bas, un lieu si peu fréquenté et que voulais lui parler Reid la bas. Moi et Reid avions l'un et l'autre oublier la raison de notre présences la bas, j'allais devoir lui demander ce qu'il voulait me dire finalement. Je bus une gorgée de bière et observa le forgeron, me demandant ce qu'il avait bien pu faire dans cette auberge, même chose pour l'elfe. Cela n'était pas mes affaires mais qu'est ce que je mourrais d'envie d'assouvir ma curiosité, et peut être que cela pouvait éclaircir bien des mystères.

    Puis je me ressassa une phrase, l'une des seules de Hiefaline que j'avais entendu et qu'elle allait peut être regretté. Elle voulait Lyold, moi aussi maintenant, cela voulait dire rivalité jusqu'à ce que l'un des deux le capture ou le tue. La vie du bandit importait peu pour moi, je pouvais autant le capturé que le tuer. Mais il n'était pas difficile vue le comportement de cette être au oreilles pointus, qu'elle le tuerait si elle l'avait entre ses griffes. Je voulais au moins lui donner une chance de pouvoir choisir le chemin de son destin, après tout... Seul les démons méritent réellement de mourir et de souffrir. Je me leva et commença ma phrase, concernant seulement l'elfe étrange.

    -Au sujet de Lyold, sache que...

    Une flèche brisa une fenêtre et se planta près de ma main qui était sur la table. Je reconnu de suite la flèche et comprit dans quel ennuis j'étais. Je me retournai et me dirigeai vers la fenêtre sans expliquer aux autres la raison d'une tel réaction. Trop tard, je vis la porte principal de l'auberge s'ouvrir en un fracas avant de laisser débarquer tout un corps de garde. Je ne pouvais pas rester, vue la flèche, quelque chose n'allait pas, je ne pouvait pas rester ici. Je tentai une autre ouverture et me dirigeai vers la fenêtre mais vis les gardes posté autour de l'auberge, j'étais cerné! Il monta l'escalier pour grimper sur les toits mais même la je trouvai des gardes à l'étage, "ils sont trop organisé, quelque chose ne va pas!" pensai-je. J'entendis un sifflement et comprit que j'avais encore un échappatoire. Je générai comme j'avais fait dans la journée une nouvelle orbe de lumière, préparé pour aveugler ceux qui l'aurait dans leurs champs de vision, j'espérait ainsi par la même occasion faire diversion pour les deux autres. Je lança la sphère et fit un bond sur le lustre qui fut très vite décroché du plafond sous mon poids.

    Je du faire une roulade pour me rattraper au sol, j'avis étourdis trois gardes grâce au lustre. Je courus jusqu'à l'entrée et sortit tout en sifflant. La je vis Reid sur un cheval se dirigeant vers moi en me tendant la main. J'attrapai la main de mon compagnon et grimpa sur le cheval, nous prîmes la fuite ainsi, laissant derrière nous l'auberge.

    -Désolé Rayzak, j'avais complètement oublier ce dont je voulais te parler tout à l'heure. C'est au sujet de Lyold. Je...

    Etrangement, il hésita, mais reprit peu après:

    -Enfaite, il y a des personnes de la hautes dans symphonia qui sont du côté de Lyold,la guilde laisse tomber sa traque. Mais je savais que c'était une chose que tu n'accepterait pas, c'est pour ça que je voulais t'en parler. Enfaite, le lieu ou je t'ai donné rendez-vous, c'est la ou ils se planquent. D'une façon ou d'une autre, tu aurais apprit que la guilde laisse tomber la poursuite de Lyold, et moi même je suis contre ça. C'est ainsi que j'ai eu l'idée de t'en parler la bas, chez eux, une fois sur place, je voulais savoir si tu étais vraiment prêt à y mettre un terme.

    Je me rendis compte que j'avais été quelque peu manipulé sur ce coup, mais il avait raison, et il était entrain de m'aider à coffrer Lyold.

    -Néanmoins les choses ne ce sont pas passé comme prévut, entre cette elfe et ce bazar que vous avez mit en ville. Mais Lyold lui, n'a pas tardez à te agir, il te voit comme une menace, les gardes dans l'auberge, c'est un cadeau de sa part.

    "Alors il était la bas lui aussi?!" Pensai-je. Je soupirai, je m'étais fais planter cette fois ci, et je m'en étais sortis de peu.

    -Merci de m'avoir prévenu, heureusement que l'on a nos combines, ta flèche m'a quelque peu sauver la vie cette fois ci.

    La flèche qui s'était planté sur la table avait une couleur particulière, cette couleur était un moyen de communication entre moi et Reid, et cette même flèche exprimait un danger s'approchant.

    -Reid, direction le repaire de Lyold!

    -C'est ce que je voulais entendre![/color][/i]
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyLun 5 Mai - 18:19

Feu, Acier, Sang, Bière.

    Assis, les pieds croisés sous la table, je regardais l'elfe du coin de l’œil. « Sacré caractère … On dirait mon père.  » pensais-je. Mieux vaut l'avoir en alliée plutôt qu'en ennemie. Elle s'était adossée au mur d'à côté, près de la cheminée, et fixait la porte en attendant le pourfendeur. Il faut tenir que je me sentais plus en sécurité ici avec une boisson plutôt que sur le toit avec une lame sous la gorge, même si j'ai l'habitude maintenant. Il arriva dans l'auberge et l'assassine sembla se détendre légèrement. Je remarqua qu'elle venait de retirer sa main de la garde de sa lame – qui au passage est un chef d’œuvre, j'ai rarement vu d'acier aussi raffiné – qu'elle n'avait pas lâchée depuis son entrée dans l'auberge. « Pèse bien tes mots, Jake, pèse bien tes mots ... »
    Le pourfendeur commença à parler et expliqua pourquoi il voulait venir dans la taverne. « Consommateur ... » me dis-je , sans me rendre compte que j'avais un sourire aux lèvres. Il commença à parler de Lyold, ce qui me fit redevenir sérieux, mais une flèche avec une sorte d'encoche rouge  brisa la fenêtre et se planta à quelques centimètres de la main du blond -Une jolie flèche d'ailleurs, ça me donne des idées – et il se retourna quand des gardes fracassèrent la porte de l'auberge.

«Quoi encore !? C'est pas possible de parler trente secondes seuls ? »

    Mais le blond était déjà entrain de neutraliser les gardes et de fuir. Je posais trois petites boules grises sur la table près de l'elfe qui était sur le poing de sortir ses lames.

« Allez, je te paye la fuite, pour me faire pardonner mon intrusion de tout à l'heure, lui dis-je en souriant, je sais que tu ne m'aimes pas mais nous avons des intérêts communs ! 
Les gardes me saisirent après s'être remis du flash de magie blanche.
- Veuillez nous suivre sans résister.
- Je ne sais pas ce que vous me voulez mais je n'ai rien fais de mal, je suis aussi celui qui a reforgé tous vos équip-RGRH ! »


    Un violent coup de pied m'avait coupé le souffle avant que je n'ai pu finir mon explication claire, nette et précise. Moi qui croyais que Symphonia était une ville paisible, j'aurais mieux fais de rester à Enclume. Je relevais la tête en riant. Alors qu'il allait se faire un plaisir de m'en remettre un, j'enfonçais mes lames secrètes dans les gorges des gardes qui me retenait, me défis de leur étreinte, attrapa la jambe du troisième garde sous mon bras droit et lui brisa le genoux d'un coup de coude puis le projeta sur les hommes qui gardaient la porte d'une boule de feu. Je lança une grosse poignée de pièce de ma bourse à l'aubergiste – qui ne comprenait absolument rien – et fonça à l'extérieur où je vis le pourfendeur partir avec un autre homme à cheval. Je jeta les dernières bombes fumigènes qui me restait pour couvrir ma fuite et lança au passage quelques couteaux sur quelques tireurs postés sur les toits. Je m'élança à toute vitesse dans l'allée où l'homme à la rapière était parti, monta sur des caisses et sauta sur un poteau pour rejoindre les toits et le suivre. Quelques gardes le suivaient, mais une belle déflagration de ma magie les en dissuada. Cet homme savait sûrement où se cachait Lyold : En tant qu'informateur il me fallait suivre ; en tant que moi j'avais envie d'en découdre et de me battre aux côtés d'un guerrier qui avait un style similaire au mien. Je ne m'inquiétais pas pour l'elfe, le plus correct aurait été de dire qu'elle m'inquiétait. Je priais, en fait, pour qu'elle ne nous suive pas … Je regarda à nouveau le fuyard.

« Pourfendeur !!! N'essaie même pas de tuer Lyold sans moi, je veux participer à la fête ! »
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyMar 6 Mai - 8:14

J’ai l’impression qu’il me jette des coups d’œil furtif, en compensation de mon impatience, Rayzak fini par passer la porte. « Comment ce fait-il qu’il est mit si longtemps ? La silhouette était-elle un ami ? »
Il s’avance lentement vers nous et pose lourdement ses coudes sur la table après s’être assis. Je ne m’attends pas à une conversation interminable, en réalité j’ai envie que sa se finisse maintenant, mais c’est bien pour le remercier que je l’écoute, même s’il n’a pas l’aire d’être très bavard. Il commence à parler de Lyold en me jetant un regard, il est sur le point de capter mon attention quand je remarque des ombres bougé à l’extérieur. Un flèche passe la fenêtre et se loge dans la table, elle est étrange, différente des flèche conventionnel mais je ne m’attarde pas plus dessus, je vois la panique monter chez le guerrier et la porte d’entrée fut enfoncer d’un coup par trois soldat de la ville. Je reste contre mon poteau en portant une seul main à mon dos, prête à dégainer. Le forgeron c’est juste lever alors que Rayzak a déjà regardé tout autour. Nous sommes encerclés.

Il essaye de monter à l’étage alors que j’attends encore contre la poutre, je me retourne et le vois pivoter vers la pièce centrale, il n’a même pas le temps de jeté un dernier regard dans la salle que sa main se charge de nouveau d’une énergie brillante comme le soleil. La sphère fusa jusqu’au centre, j’ai à peine le temps de tourner la tête vers l’une des fenêtres menant à l’extérieur et de fermer les yeux, je ne sais pas se qu’il en est pour l’homme, mais tout les autres sont étourdis. Alors que Rayzak sème la confusion en se frayant un chemin jusqu'à la sortir, je lâche ma lame toujours au fourreau et en profite pour prendre une chaise et la balancer contre l’une des fenêtres menant à l’extérieur. L’instant suivant je saute à travers le trou alors que les morceaux de verres ne sont pas encore tombés et me réceptionne dans une roulade, pendants mon cours vol j’ai remarqué deux gardes qui attendait dehors à ma gauche et à ma droite, je dégaine mes deux épées dans l’élan de ma roulade et leur traces un filet de sang sur leur ventres alors qu’ils n’ont pas eu le temps de réagir.

J’entends des voix à l’intérieur dont une phrase qui m’est adressée je crois, encore le forgeron qui fait une scène, tant mieux pour lui si il sans tire, sinon et bien dommage.
Rayzak viens de monter à cheval avec son compagnon armé d’un arc et  lance la bête au galop dans la rue d’en face. Le guerrier a voulu me dire quelque chose, mais une nouvelle fois quelque chose nous a interrompus et pour le suivre rapidement il n’y avait pas beaucoup de solution, qui plus est les gardes se regroupèrent autour de l’entrée de l’auberge. *S’il te plaît couvre moi une nouvelle fois* me dis-je silencieusement dans ma tête. Des ombres parcourent soudainement mon corps en entier et je me retrouve téléporter sur l’un des toits d’en face. Je repère le cheval à quelques centaines de mètre, je plisse les yeux et décolle de nouveau à une vitesse effarante. Un archer se tiens sur ma route, il surveiller l’auberge et n’eut pas le temps de remarquer la tache noir se déplaçant à la vitesse du vent, ma lame lui sectionne la gorge au vol et laisse tomber un long tracé de sang. Je bondis sur un toit pour reprendre de l’élan, je suis déjà à mi-chemin. Le cheval est sur le point d’arriver à une intersection et je n’ai encore aucun moyen de l’arrêter, je les rattrapes en courant toujours à toute allure sur les toits et brise une torche accroché à l’une des maisons avec demi-lune. Les cendres et les flammes se retrouvent sur cette dernière et je dévie ma trajectoire pour me retrouver accroupis devant le cheval en frottant mon épée sur les pavés dans un arc de cercle pour provoquer une brève et intense flamme.
Le cheval se cabre dans la panique mais le cavalier le maitrise sur le champ et s’arrête face à moi avec une expression de stupeur.

Je me redresse en détendant mes muscles et penche légèrement la tête.
« -Tu voulais me dire quelque chose qui était sur le point de m’intéresser mais  comme tu as pris la fuite je suis resté sur ma faim. Tu peux continuer s’il te plait ? Je te laisse après promis. »
J’ai presque une voix d’enfant sur la fin, mais mon sang bouillonne de colère. A la base je voulais juste visiter la ville et tenté de me souvenir pour ensuite repartir dans un havre de paix. L’envie de me battre ne m’avais pas effleuré l’esprit une seule fois. Qui plus est, j’ai dû user de beaucoup de magie pour rattraper un cheval en pleine course, la fatigue risque de vite me monter à la tête…
Rayzak me fixe, incrédule, sur le moment il ne sait pas quoi répondre, mais de nouveaux bruits nous parviennes et une troupe de garde citadins viens de ma droite, surement des renforts qui étaient prévues.
« -Au nom de la loi vous êtes en état d’arrestation, toute résistance de votre part sera payer de votre sang ! »
Je pensais que la soirée finirais par couler tranquillement, mais trop tard, la colère explose en moi et mes yeux prirent un tint plus sombre. Je tourne lentement la tête vers eux, ils sont dix, bien armée et près à en découdre apparemment, mais sa n’a pas d’importance. Je sers mes lames, jette un coup d’œil à la lune qui est la source de mes pouvoirs et les ombres m’entourent une fois de plus. L’instant suivant je suis devant leur capitaine, la surprise le fait sursauter mais ma lame lui a déjà transpercé le ventre.
*On va en finir au plus vite, quitte à usé de toute mes forces*.

Je me réfugie dans les ombres et me retrouve au milieu de la troupe, alors que le corps n’est pas encore tombé au sol et effectue un grand arc de cercle. Je ne sais pas vraiment se que je fais, je laisse mes instincts ainsi que ma magie déchirer les dix hommes en proie aux désarrois. La nuque de l’un d’eux se brise, l’autre est égorgé, trois  sont balayer par les arcs d’acier, deux autres perdent leurs mains et leurs jambes et le neuvième se retrouve au sol avec l’une de mes épées dans la cage thoracique. Il ne fallut que trente secondes pour faire un telle carnage.
Le dernier recul, la peur se li sur son visage et ses mains trembles au point qu’il lâche son bouclier. Je fonce sur lui en portant ma main sur sa tête et dans la force de l’élan, le projette au sol en glissant ma lame sous sa gorge.
Je m’accroupis sur le lui et le transperce d’un regard sombre en lui susurrant avec douceur;
« As-tu peur de la mort ? »
Après s’être remit du choc il secoue frénétiquement la tête, la peur le rends muet.

Je me relève sans le lâcher du regard, puis je me tourne vers les cavaliers qui n’ont pas bougé, je ne fait plus attention à se qu’il se passe autour de moi et récupère ma lame encore logée sur l’un des morts. D’un trait je les secoue pour faire gicler le sang autre part et les remets aux fourreaux. Les symptômes de l’après coup de ma magie se fait ressentir, je m’avance vers l’une des maisons de la ruelle, m’adosse à celle-ci et glisse lentement tout le long pour finalement m'assoir en tendant une jambe et gardant l'autre plier pour posé ma tête brulante dessus. J’oublie pendants un instant Rayzak et ferme les yeux, ma vue commence à se troubler, mes membres quand à eux trembles et un insupportable mal de cœur me prends d’assaut, je suis obliger d’attendre que cette horrible sensation passe.
C'est un magnifique tableau de carnage que je viens d'accomplir une nouvelle fois...
*Que cette soirée sois maudite…*
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyMer 7 Mai - 8:45

    Tout s'était passé si vite...

    Une ombre surgissant de nul part effraya le cheval, au point que celui ci me renversa en arrière en cabrant. Je me suis bêtement écraser à terre, retenant un juron, sentant que mon dos avait prit un coup lors de la chute. Je me suis relevé sans prendre le temps de me dépoussiérer pour affronter la nouvelle menace et me rendit compte que ce n'était que l'elfe. Reid - qui lui avait réussit par je ne sais qu'elle miracle à ne pas chuter de sa monture - était maintenant tendu et sur ses gardes. Et en parlant de gardes, peu après que l'être aux oreilles pointus me demande ce que je voulais lui dire à propos de Lyold, un nouveau groupe de gardes nous interrompirent à nouveau. C'est la que je le reconnu, le chef de la garde, et c'est la qu'un sentiment de malaise, encore jamais ressentit à ce point jusqu'à aujourd'hui me piqua le coeur. La vie a un humour bien particulier, mettre en jeux tant d'éléments ne pouvait être qu'une bête et simple coincidence. J'avais comprit que les gardes avaient trouver le mauvais moment pour nous déranger, et que le capitaine était au mauvais endroit pour s'en sortir vivant. Je me suis diriger vers le chef de la garde mais trop tard, le sang gicla, jusqu'à ma joue, mon cœur s'arrêta de battre un instant, le blesser me reconnu et prononça mon nom:

    -Rayzak...?!

    Quand l'elfe arracha sa lame du corps de sa victime, celui ci s'écroula sur ses genoux, me fixant toujours jusqu'à ce qu'il s'écrase par terre, mort... J'étais resté la, hébété par la situation, j'étais détruit par ce qu'avais provoqué l'être aux traits qui me paraissait splendide jusqu'ici. Je ne pouvais plus rien faire, trop choquer par ce que je venais de voir, et le massacre continua, Reid vint à moi, tentant de me faire revenir à la raison pour arrêter l'elfe. Mais rien ni faisait, et comme je lui avait interdit de la tuer, il n'osa pas tirer une seule flèche. C'est ainsi que nous, nous n'avions rien put faire, ma magie ne pouvait même pas opérer sur le capitaine, il était mort sur le coup. J'étais donc entourer de tout ces cadavres, le sang de mon ami sur la joue...


    Comment je pouvais oublier, alors que je ramenai un criminel de bas étage qui avait à peine voler du pain. Je rencontrai le capitaine d'une section importante de la garde de Symphonia, celui ci me remerciant de mon dur labeur pendant la semaine. Sa femme et se fille lui rendèrent visite à ce moment la et celui ci me proposa de venir manger chez lui. Ainsi j'ai accepté et j'ai décidé de faire connaissance avec lui, cela ne m'était pas arriver depuis longtemps, mais je m'attachai peu à peu avec cette famille. Le capitaine - nommé Roy - avait espéré avoir un garçon pour le voir devenir un fier guerrier, à la place il a eu le droit à une charmante fille dont il est finalement très fier. Entendre l'anecdote comme quoi il en parlait tout le temps pendant son travail me fit sourire, mais cela était flagrant quand il était en présence de son enfant, que jamais il n'aurait put espérer mieux. Sa fille l'aimait tout autant, elle s’appelait Kateleria, c'était une idée de sa mère Katrina et que Roy adopta de suite. Il savait que cette famille jamais ne se retrouverai séparer.

    Enfin c'est ce qu'il pensait...


   Je me relevai, puis jeta un oeil à l'elfe qui était mal en point, le cheval avait fuit après le massacre de ce monstre. Oui, je voyais cette personne - que j'avais au départ trouvé magnifique et fort intéressant - comme un monstre. Mais je lui laissa une chance, après un tel massacre d'innocent sous mes yeux, j'aurais été capable de l'achever, au lieu de ça, je passais à côté d'elle en lui disant tout simplement:

    -Espère ne jamais avoir à croiser ma lame...

   Je partis vers l'auberge ou tout avait commencé, au passage je pris l'épée et le bouclier de Roy. Je savais que je devais le remettre à sa famille, pour son corps, quand celui ci sera découvert il sera lui aussi renvoyer à sa famille et il recevra un enterrement digne de son rang, de sa loyauté et de son honneur. Le pire dans tout ça, c'est que je ne connaissais toujours pas le nom ce celle qui avait tué mon ami, qui avait tué un être innocent, infligeant une douleur infernal à plusieurs personnes dont moi. Bien sur moi aussi j'avais tué, mais il était différent de tuer un garde innocent et de tuer un lâche bandit sans aucune vertu!

    Enfin je me retrouvais devant la fameuse auberge, au côté de Reid, j'étais prêt à en découdre, à mettre fin à ce cauchemars. j'entrais en forçant la porte, la discrétion n'avait jamais été mon fort.

    -Espérons que cette nuit d'enfer se termine vite...
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyJeu 8 Mai - 20:01

Promenons-nous à Symphonia …

    Je continuais de courir sur les toits comme un idiot croyant qu'il peut rattraper un cheval à pied, mais je savais que ce type en avait dans les tripes et j'avais des comptes à régler avec Lyold. Mais le cheval s'arrêta brusquement et expulsa le pourfendeur du cheval, le faisant s'écraser sur le derrière. « Ouch … il va avoir du mal à s'asseoir pendant un moment. » me disais-je. Mais je vis soudain la personne qui avait fait cabrer le cheval : c'était l'elfe – ouioui, l'ingrate qui m'as fait gâcher trois bombes fumigènes – qui avait visiblement réussi à s'échapper alors que je me faisais frapper par les gardes. Je me frottai le visage, mon nez me faisait souffrir, cet abruti de soldat me l'avait sûrement pété. C'est alors que je vis l'elfe sortir ses deux lames et embrocher un capitaine de la garde qui venait d'arriver à côté d'elle. J’accélérai, sautai et me retrouvai sur le toit de l'autre côté de la rue après m'être rattrapé au rebord et après un bon sprint j'arrivai finalement à l'intersection. J'écarquillai grand les yeux : l'elfe avait massacré un régiment de dix gardes à elle seule, ils étaient lacérés, déchirés, tranchés, ouverts, transpercés, leur sang recouvrait les murs et les pavés de la ruelle. L'assassine, elle, s'était adossée à un mur, assise avec une jambe tendue et l'autre repliée vers sa poitrine, la tête appuyée dessus. Elle semblait comme prise de vertiges. Le blond se tourna vers elle, dégoûté.

« Espère ne jamais avoir à croiser ma lame... »

    Il partit ensuite en remontant sur le cheval. « Est-ce que c'est possible d'arrêter de se mettre sur la gueule deux putain de secondes ? » soupirai-je, exaspéré. Je m'approchai de l'elfe et posa ma gourde d'eau à côté d'elle, n'en ayant pas l'utilité. Je me retournai vers et alors que j'essayai de nettoyer un peu le chantier afin d'attirer moins l'attention, je reconnu le capitaine décédé. C'était un bon client, il admirait mon travail – ce qui le faisait hausser dans mon estime – et on avait déjà discuté plusieurs fois. Le voir mort m'attrista, c'était un homme bon et juste, aimant envers sa famille. Je décidai de cacher son corps froid dans une petite cour plus loin et de revenir apporter la nouvelle à sa famille plus tard. Le pourfendeur était trop loin maintenant et je n'avais aucun moyen de savoir où il était parti, excepté l'elfe. Malheureusement, cette dernière était trop mal en point pour m'adresser la parole. De toute façon, elle aurait préféré m'égorger et ajouter mon corps à la pile de gardes …

« J'aurais dû rester avec mon enclume et mes marteaux, ils ne parlent pas et sont plus utiles ... »
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyVen 9 Mai - 10:37

« -Espère ne jamais avoir à croiser ma lame... »
J'ai les yeux fermés et tente d'oublier ma souffrance.
*Je n'en ai pas l'intention, musicien.* Effectivement, c'est la seul véritable chose que j'ai retenue en lui, sa musique était parfaite et je donnerai cher pour l'entendre de nouveaux.
J'attends, assise comme un enfant abandonné, le violoniste est repartie d’un pas lourd, sa haine doit être infinie envers moi à l’écoute du ton dur qu’il a utilisé. J’entends de nouveaux pas après le départ de Rayzak, il s'approche de moi et dépose quelque chose, mais ma tête reste clouée à mon genou. Des bruits de métaux, des corps qui bouge, il fait le ménage, mais le ménage de quoi ?
En surmontant la douleur je lève un regard au-dessus de ma jambe, le forgeron. Il nous a suivi jusqu’ici et malgré ma lame qui a failli mettre fin à ses jours, il m’a tout de même apporté de l’eau à coter de moi. Je regarde les neuf soldats morts à mes pieds, je me souviens. Dans ma colère, ma magie ma une fois de plus contrôler, mes esprits ne se sont éclairci qu’à la fin, ce qui laissa la vie sauve à l’un d’entre eux. Une nouvelle fois, j’ai abattus de nombreux innocents.

Après avoir longuement soupiré, je me relève en serrant les dents, ma tête tourne encore dans tout les sens. Le forgeron est allé déposer le corps du capitaine plus loin après avoir chuchoté son nom en le regardant. Lui aussi le connais. Je m’avance vers la petite place où se trouve le forgeron, il est entrain de repartir dans le sens inverse quand il me remarque. J’ai la gourde dans ma main, je baisse mon col et en prends une gorgé, après quoi je la lui lance. Je m’avance vers le corps du capitaine, le forgeron m’observe, près à intervenir si j’ose profanée le corps de son amie, sa se vois sur ses traits qui se sont durcis. Mais je n’en fait rien, j’arrive face au corps, m’accroupis en remontant mon col et sorts doucement ma lame clair de lune. J’enlève le gant de ma main gauche et me coupe une partie de la paume. Le sans perle sur la lame et j’en approche la pointe rougis vers le haut du visage du soldat, doucement je peins un fin croissant de lune au milieu de son front avec mon sang, signe de pardon et d'adieu, pour tout les guerriers que j'ai tuer sans raisons.

Le forgerons avait nettoyé la plait à son ventre et poser sa main dessus, il avait aussi fermé ces yeux, désormais, on dirait qu’il dort. Je me relève, remet mon gant, range ma lame et l’observe une dernière fois. Je me retourne, le forgeron est toujours là, à quelques mètres de moi la gourde dans la main, je m’avance vers lui et m’arrête à ses coter en fixant le bout de la rue.

« -J’imagine que tu a vue la scène, pourquoi ne pas m’avoir tué quand j’étais en proie à la douleur ? »

Il me regarde surement d’un air sévère mais ne réponds rien, seul le vent anime cette sombre soirée.
En fin de compte c’est une question stupide que je viens de posé, en générale il n’y a pas de réponse, ou plutôt on ne sait jamais comment l’exprimer. Je relève la tête vers le ciel voilé par la nuit, parle une nouvelle fois et tourne mon regard vers lui.

« -Tu connais se soldat, je l’ai tué de sang froids, sans même l’avoir mis en garde telle un vulgaire brigand. Il doit surement avoir une famille, dis moi où se trouve telle et je te promets que tu ne croiseras plus jamais ma route. »

Son expression change, il est complètement incrédule et ses sourcils se fronce dangereusement, surement croit-il que j’ai dans l’intention d’assassiner la famille du capitaine. J’esquisse un sourire cacher sous mon col.

« -Ne t’inquiète pas, j’ai eu mon compte de morts pour un certain temps, je n’ai pas dans l’intention d’abattre une pauvre petite famille. Je compte juste me repentir… A ma manière. »

Il ne me répond toujours pas, il ne me croit pas sans doute, je baisse la tête et plonge mon regard dans le sol. J’aurai vraiment aimé obtenir une réponse, je pourrais en lui replaçant ma lame sous la gorge, car d’une certaine manière je n’ai toujours pas digéré notre rencontre. Mais je ne suis pas d’humeur pour se petit jeux. Je repars doucement, lui laissant encore le temps de réfléchir et ouvre une dernière fois la bouche tout en replaçant correctement ma capuche.

« -Appelle-moi Hiefaline. »
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyLun 19 Mai - 1:51

Rayzak VS Lyold thème


    Moi et Reid avancions péniblement à l'intérieur de cette base remplit de bandits à n'en plus finir. Sans cesse nous nous battions et sur notre chemin était parsemé de cadavre ou de corps inconscient de brigands. Je fut sur de ma route au moment les bandits nous barrant le chemin furent bien plus nombreux. Bien sur cela n'arrêtera en aucun cas ma soif de justice, Lyold avait trop profité de Symphonia pour s'en sortir aussi facilement. Sachant que j'allais bientôt quitter la ville, je voulais au moins faire quelque chose pour cette ville qui avait besoin d'aide. Ainsi après moult combat pas trop difficile mais fatiguant nous nous sommes retrouver face au chef des bandits, muni d'un cache œil. Heureux que mon coup lui laisse un sale souvenir, celui ci nous souris, comme amusée de notre présence. Il commença à nous applaudir tout doucement, je restait sur mes gardes et sans prévenir Lyold passa à l'attaque d'un bond rapide. Ma première réaction fut d'esquiver dans l'angle mort de sa vision alors que Reid recula pour l'harceler de flèches. Notre adversaire parait grâce à ses gants de métal chacune des flèches de mon ami, et au lieu de s'attaquer à moi il écrasa contre un mur l'archer qui sous la force du titan, tomba inconscient. Le géant tenta de l'écraser, mais cela me laissa le temps de l'aveugler et de lui planter mon épée-rapière dans les côtes. Celui-ci hurla et d'un coup de bras, tenta de me propulser contre un mur, je me baissai tout en reculant un peu, une fois son coup finit, je rattrapai mon épée et la retirai d'un geste bref avant de reprendre mes distances.

    Une giclée de sang teinta le plancher, malgré une telle blessure, le guerrier aux gants d’aciers resta debout à m’observer de son regard impénétrable. Un sourire apparut sur mon visage, enfin un vrai défi, enfin un combat honorable comme je l’attendais. Etrangement ce bandit remontait dans mon estime et je me rendis compte aux fils de nos attaques que celui-ci avait un certain sens de l’honneur. Jamais il n’avait fait de réel coup bas, jamais il ne m’avait attaqué en traitre. Peut être parfois il m’avait mit en mauvaise position, mais ce combat avait tout d’un des plus respectable combats. Après de long échange de coup, mêlant bottes secrètes, parades et esquives, nous nous fixions, suant à s’en déshydraté. Cette fois ci, nous allions tout donner, plus rien n’existait autour de nous, Reid assommé, les cadavres des bandits, mais aussi la peur de mourir, les courbatures et les enjeux d’un tel combat. Non seul se battre, montrer qui était le plus fort, prouver sa valeur dans un combat des plus honorable. Même si nous devions mourir ici, l’un ou l’autre, cela n’avait plus aucune importance. Tout deux avions fit un sprint l’un vers l’autre, j’esquivai son poing en faisant une roulade pour passer derrière lui. Dirigeant mon épée de bas en haut pour le blesser le long du dos, celui-ci para avec son gant d’acier sur sa main droite, sans avoir à se déplacer, il avait à peine bougé son bras et son bassin pour parer précisément mon attaque que j’avais fait dans son dos. Je pris alors appui sur son poing et fit un saut en l’air pour l’attaquer en hauteur. Cette fois ci mon épée passa du haut jusqu’en bas pour frapper vers sa tête, il se décala de très peu et mon épée heurta son épaulette. Je voulus en profiter pour le décapiter mais celui-ci avait réagit bien plus vite et me heurta le bide de son gigantesque poing.

    Je fus alors propulsé vers l’un des murs de la salle mais me ressaisit assez rapidement pour prendre appui cette fois ci sur ce mur ou j’avais été projeté. Ainsi je fit un bond et fit une puissante attaque sur l’armure de mon adversaire pour le déstabiliser, ainsi utilisant une technique propre à mon arme : J’usai de la vitesse de sa forme rapière pour entailler de part en part mon adversaire, ensuite je fit plusieurs grave entailles grâce à l’épaisseur de ma lame la ou son armure faiblissait sous mes multiple assauts. Lyold recula, en sang, avant de s’écrouler en arrière. J’avais gagné, celui-ci m’observa, malgré sa mort imminente – car oui mon instinct m’hurlai d’en finir, de lui donner cette mort honorable qu’il méritait – on ne pouvait lire aucune peur dans ses yeux. Levant mon arme vers le ciel, prêt à l’abattre sur lui, un crie me fit reprendre mon esprit embrumer par l’adrénaline du combat.

    -Arrêtez je vous en prie!
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptySam 7 Juin - 21:26

Apprends à dormir

"-Appelle-moi Hiefaline"

    Hiéfaline ... Ça avait résonné comme un écho lointain dans ma tête. Une petite voie perdue dans mon esprit, qui semblait m'appeller.
    Je remettais mes épaulières en place, le visage triste et morbide suite au déroulement de la soirée. Je rangeais aussi ma gourde à ma ceinture, puis reniflait bruyamment. Mon nez était définitivement cassé.

"Je vais te dire où habite sa famille ... Parce que tu m'as l'air honnête, et crois moi je sais reconnaître une personne honnête. Après tu te débrouilles pour les trouver leur faire tes excuses, c'est ton problème, d'après ce que j'ai compris c'est chacun sa merde ici. Mais avant tout ça, j'aimerai que tu me rendes un service. Si tu pouvais me mettre un coup sec dans le nez, ici, ça m'arrangerai, ce con de garde me l'a pété à l'auberge."

    Elle sembla étonnée et pas vraiment motivée, mais elle voulait vraiment retrouver la famille du capitaine mort de sa lame. Elle s'approcha, examinait quelques secondes puis me décolla un taquet sec et violent qui me fit voir des étoiles pendant un cour instant. Je m'appuyai sur le mur, puis lui indiqua de me suivre après avoir remis ma capuche rouge pour cacher mon visage. Elle me suivit sans bruit, j'avais presque l'impression d'être seul. "Quelle soirée de merde ... Plus jamais je viens faire chier les gens comme ça moi ..." Pensais-je, dépité. Moi qui voulais péter la gueule des bandits, il a fallu que sa tourne au massacre de gardes ...
Nous arrivâmes à la place depuis laquelle j'étais parti. Je lui indiquai la direction et l'adresse, puis je tournai les talons pour rejoindre ma forge ambulante, ma planque, tout en levant la main et en la secouant doucement.

"Moi c'est Jake Kobain, mais je serai parti demain, donc bon. A plus."

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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyJeu 19 Juin - 10:26

J'avance à pas feutré, telle un fantôme je le suis, déambulant dans la ville, passant peu à peu des quartiers pauvres et délaisser, aux rues de dalles blanche et de statue de marbre. Nous marchons de longues minutes pendants laquelle aucun son n'ose sortir et percer le silence rythmés par l'unique percussions des pas de l'homme sur la pierre. On arrive finalement à une place circulaire entourer de taverne et de marchés, avec en son centre une statue de pierre blanche représentant un elfe et un homme brandissant un drapeau ondulant à l'effigie de Symphonia. Seul les torches entourant la statue son encore allumées, comme pour résister à l'envahisseur nocturne.

Il s’arrête en son centre à un pas du monument et se retourne vers moi, il me regarde d'un air vide un cour instant pour finalement tendre la main vers une direction.
"-Avance dans cette direction sur deux pâtés de maisons, puis tourne à droite et recommence pour finalement allé à gauche, c'est la plus grande maison avec un écusson cerné d'épées au dessus du palier."

Il soulève sa main encore plus haut et la secoua doucement tout en tournant les talons en me faisant ses adieux et en me donnant son nom. *Effectivement j'ai déjà entendue se nom quelques part, tu est réputé... Jake.*
Il part tranquillement, les flammes se reflétant sur sa capuche rougeâtre. je l'interpelle une dernière fois.
"Attends. Forgerons. Il y a une dernière chose dont je dois te faire part."

Il s’arrête et me regarde d'un air étonné mais me fait signe qu'il écoute.
"On ne se reverra sans doute jamais et il en sera mieux ainsi, mais si jamais tu recroise ma route dans de mauvaise circonstance. Si jamais tu remarque comme tout à l'heure mes yeux noirs et les ombres m'entourant, tue moi, et surtout n'hésite pas et ne fait pas durer, sinon c'est moi qui le ferai. je sais que c'est beaucoup demander mais pour toutes les horreurs que j'ai commis sa ne devrais pas te poser de problème. Même si je doute d'une prochaine rencontre, adieu."

A mon tour je tourne les talons sans crier gare et par en directions de la maison du capitaine pour repéré et m'imprégner du mieux que je le peux des lieux. Car si il m’est impossible de me perdre en foret, c'est une autre histoire en ville...

Après avoir fait l’allée retour, je prends une fois de plus la direction des bas-quartiers pour passer les dernières heures de la nuit, la fatigue me monte une fois de plus à la tête. Je m'enfonce dans le noir et remarque au loin la taverne d'où tout avait commencer, les lumières vacilles à l'intérieur, il semble y avoir du mouvement. je m'approche et de par la fenêtre vois du sang et des lames faire œuvre de tapisserie sur le sol, je passe près de la porte d'entrée et entends des paroles inintelligible de la où je me trouve. *Rayzak... j'ai eu mon compte pour la soiré, t'en que tu tue Lyold, je n'y vois pas d’inconvénient.* Je me dis sa en repartant vers les toits que j'escalade pour y finir la nuit pour ne pas être tentée de tuer une nouvelle fois.

Je m'adosse à une cheminer et porte une dernière fois le regard vers les étoiles en repensant à la douce musique du barde blond. *Demain sera une sacrée journée encore... En espérant que le sang innocent ne coule pas de nouveau sur mes mains.*
Mes yeux se ferme doucement, et je plonge dans un lourd sommeil que les rêves ont désertés.


Dernière édition par Twiixq le Ven 15 Aoû - 17:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyVen 11 Juil - 16:01

Une fille s'interposa entre moi et Lyold. Je gardai le bout de ma lame vers le ciel, reprenant peu à peu mon esprit. L'adrénaline du combat s'effaçait peu à peu et je pouvais enfin réfléchir. Que faisait elle la? Elle devait avoir entre les 16 et 18 ans, elle n'était pas armer, que faisait elle au milieu d'autant de bandits et surtout pourquoi m'arrêtait elle?

-Je vous en supplie ne le tuez pas!

-Et pourquoi donc? Ce n'est qu'un vulgaire criminel.

Je dois avouer que l'intervention de la jeune femme m'interloquai.

-Tuez moi à sa place, c'est de ma faute si il est obligé d'en arriver la!

-Ferme la imbécile!

Lyold tenta de me frapper mais avec ses blessures ses coups étaient trop lent pour me toucher. Je fit quelques pas en arrières pour l'éviter.

-Tu vas donc me faire croire que c'est pour toi qu'il est devenu un criminel?

-Non mais... Il m'a sauvé, j'étais seul, prédestiné à mourir de faim. Mais lui il m'a prit sous son aile, il a l'air dur comme ça mais il a un cœur!

-Tais-toi je t'ai dit. C'est entre lui et moi!

Je restai la, fixant les deux, ne sachant plus quoi en penser. Lyold était il vraiment bon? Je rangeai ma lame, me demandant alors si un bandit était vraiment un sans cœur. Finalement n'avais je pas plus tuer que l'elfe? J'en voulais à l'elfe pour avoir tuer mon ami mais... J'ai moi aussi tuer. Trop tuer, un garde ou un bandit reste le même. C'est un être vivant qui partage des liens. Je m'en voulais d'avoir put en arriver la.

-Lyold, regarde autour de toi, j'ai tailladé les derniers liens qui te reliait à ton passé. À partir d'aujourd'hui cherche à survivre avec cette fille sans à avoir à faire de mauvaises choses. Montre toi assez fort pour elle. Je dirais aux gardes que je t'ai tué, ainsi tu pourras quitté la ville sans difficulté. Mais ne traine pas ici!

Je me suis retourné, laissant en vie le terrible bandit en espérant ne pas me tromper en pensant qu'il pouvait changer. À vrai dire cette fille m'avait ouvert les yeux. Tuer un bandit ou un garde était du pareil au même, c'était un être vivant. Ce qui compte c'est pourquoi et même après ça, je ne suis pas sur que quelqu'un mérite la mort en ce monde. C'est ainsi que je me suis retiré, laissant derrière moi un terrible massacre.

Une fois dehors je me suis laissé tombé, M'asseyant dos à un mur. Il pleuvait énormément mais j'étais trop pertubé par le sang que j'avais laissé la bas. Bons sang qu'est ce qui m'a prit?! Tuer n'est pas une bonne chose! Combien de liens j'avais brisé, peut être que certains étaient des pères. Je repensai au membre de la guilde, j'aimais beaucoup l'ambiance la bas. Mais si quelqu'un de la guilde mourait comment réagiraient-ils? Peut être de la même façon que les bandits réagiraient en apprenant la meurs de l'un des leurs. Au final je ne suis qu'un assassin...

-Hey!

Lyold était la, il me lança une sorte d'insigne que j'attrapai au vol.

-Tu avais raison, donne cet insigne à la garde, il me connaisse et savent que je ne peux abandonner ceci. C'est ce qui me rattache à mon groupe mais je ne serais plus un bandit. Ainsi j'enterre mon triste passé. À charge de revanche Rayzak, œil pour œil. Je te la rendrai cette cicatrice.

Héhé. Quel imbécile, tout ce qu'il trouvai à dire après cette dérouiller c'était ça?

-Merci beaucoup monsieur Rayzak. Vous avez beaucoup fait pour moi en l'épargnant.

-Surveille le pour moi. Que je ne regrette pas de lui avoir donné ma confiance.

Elle fut d'abord surprit mais me fit un grand sourire avant de faire un oui de la tête. Les deux partirent de leurs côtés, je me suis relevé, je ne devais pas me laisser abattre, certes j'avais fait fausse route mais... Il ne sert à rien que je culpabilise, je dois juste pardonner à l'elfe. Étrangement j'avais l'impression d'avoir oublié quelque chose en partant. Alors que je faisais route pour retourner la ou je logeai, j'entendis quelqu'un hurler mon nom. Maintenant je savais que j'avais oublié quelque chose... Ou plutôt quelqu'un, Reid me rejoint, haletant après sa course.

-Alors il est mort? Je n'ai pas vu son cadavre.

Je lui montrai l'insigne de Lyold, pas besoin de lui dire la vérité, il n'avait pas besoin de savoir. Surtout qu'il haïssait Lyold. Je lui ai donné l'insigne pour qu'il puisse s'occuper de tout ça, il sera sûrement plus convaincant que moi. Il était juste temps pour moi de reprendre du repos.


Dernière édition par Rayzak Warren le Mer 24 Sep - 11:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyDim 14 Sep - 18:07

Quelque chose me fait frissonner, mes yeux s’ouvrent avant même que je m’en rende compte.
La lune est toujours aussi haute, les étoiles toujours aussi étincelantes, et je remarque que j’ai en réalité à peine dormis.

J’entends des pas percuter avec lourdeur sur le sol, je me lève avec discrétion et jette un coup d’œil vers la taverne situé à quelque mètre du toit où je suis logé, rien. Seuls les traces de sang sur les vitraux témoigne d’un ressent carnage, les lumières à l’intérieur vacillent avant de doucement s’endormir *C’est donc fini...*. Les pas s’approchent, ils sont juste en dessous de moi, avant même de me pencher je comprends qui se tiens sous mes pieds. Rayzak et son étrange compagnon, taché de la couleur du combat, ils trainent leurs corps las loin de ce lieu désormais sans vie dans le plus lourd des silences.
Je continue de les regarder s’éloigner sans faire le moindre geste, me demandant pourquoi son visage était si pâle.

Je tourne la tête sans réelle raison vers la taverne m’imaginant la violence de la bataille qui a eu  lieux à l’intérieur, dire que j’arrive à dormir près d’une telle scène, s’en est presque comique. Soudainement, je distingue derrière cette dernière deux nouvelles silhouettes s’engouffrer dans d’autres ruelles sombres plus haut. Je plisse les yeux et perce l’épais voile de la nuit, de légère trace de sang dessinent leurs avancée depuis l’entrée de la taverne. Ma curiosité étant piquer, je saute tel un chat de toits en toits, ma légèreté me rends aussi silencieuse que le vent, quelques secondes et me voilà déjà au-dessus du duo, très vite l’un d’eux attire mon attention.

Son visage me revient dans l’instant qui suit, un œil percé, grand et fort, imposant le respect comme la peur, Lyold. Une jeune fille l’accompagne, l’aidant à marcher, ils avancent avec difficultés, comme si ils erraient sans but. *Il t’a donc laissé en vie… mais pourquoi ? Qu’a-t’il perçu en toi ? Tu transpire l’envie de meurtre tout comme moi. Serait-ce cette fille ?* les questions se bouscule dans mon esprit, la tentation de me venger de lui n’ayant toujours pas quitté mes pensées, mais par égard pour le barde, je songe à respectés son choix. Je reste donc fixe en les regardant s’éloigner lentement. Il a l’air serein et penseur, la fille ne doit avoir qu’une dizaine de printemps.

Ma tête se porte à la lune, l’odeur de la mort agresse mes sens, je repense à ce que Lyold a voulu me faire subir durant la soirée, les évènements qui se sont enchainés étaient bien stupide enfaite, tout ça pour de vulgaire bandits… Ils ne méritent rien ! La colère monte d’un coup en moi, je ne comprends pas très bien… Je le regarde de nouveau, et ne vois désormais en lui qu’un stupide être humain qui n’a qu’un seul mérite, celui de mourir. Mes pensées s’embrumes, je pose ma main droite sur ma tête recouverte par ma capuche, je penche en même temps mon corps comme pour combattre la douleur aigu qui me prends d’assaut. De fin traits obscurs sortent du néant pour tourner autour de moi, et à leurs tours, mes yeux me donne l’impression qu’ils veulent sortirent, ils me font crier de l’intérieur mais je les garde malgré tout grand ouvert. Tout d’un coup, j’oublie pratiquement toute cette douleur, Je le regarde plus intensément, vois toutes les blessures qui le couvre, je m’imagine la souffrance qu’il doit endurer, ça me fait presque sourire, mais c’est bien trop peu, je veux soudainement le voir à terre, agonisant comme le mérite tous les êtres de son espèce.

Les traits s’épaississent, désormais, de véritables voiles d’ombres m’entourent, je saute d’impatience et me retrouve au milieu de la ruelle, juste derrière les deux âmes qui semblent perdues. Le bruit de mon atterrissage est tel un froissement dans la nuit, mais Lyold se retourne quand même par surprise.
« - Qui es-tu ?! Cri-t’il sur un ton alerte en se mettant en garde.
La fille s’approche un peu en se mettant devant lui comme pour le protéger, elle sort en même temps une dague de sa ceinture et me pointe avec.
-Qu’est-ce que tu nous veux ? Demande-t-elle d’une voix douce mais avec une pointe d’autorité, malgré ses efforts je peux aussi ressentir sa peur.
-Réponds ! »

Lyold s’énerve, il me regarde de haut en bas rapidement mais me distingue mal au travers de la nuit.
Je m’avance sereinement et arrive à seulement deux pas d’eux, je redresse encore un peu ma tête, un fin rayon lunaire éclaire mon col qui recouvre en grande partie mon visage.
A ce moment, la jeune fille recule d’un pas, comme apeurée et Lyold fronce ses épais sourcils en serrant les points, ils peuvent désormais voir mes yeux d’un noir presque parfait.
« -Je vois… Tu es donc l’elfe ! Tu veux te venger pour les récents évènements ? Il y a eu déjà assez de mort, j’abandonne si tu veux savoir, je n’ai actuelle… »
Il continue de parler, mais je ne l’entends plus, je n’écoute même pas ce qu’il me dit, un sourire venimeux se dessine sur mes lèvres. Je lève mon bras droit jusqu’à mon dos et fait doucement glisser demi-lune hors de son fourreau, les traits lunaires reflètes sur la lame telle un cristal et rebondissent sur mon visage, éclairant encore plus mes yeux sombres.

« -At…Attends, n’as-tu point écouté ce que je viens de dire ? Je ne suis… »
Jamais je n’entendrai la fin de ses mots, l’acier viens de mettre à l’œuvre son devoir, le sang coule par abondance de sa poitrine, dans la surprise, alors que j’étais sensé être à deux pas de distance, je suis désormais sur le brigand, avec ma main sur son épaules pour le maintenir. La fille recule sur le coter par étonnement avec une expression d’horreur sur son visage fin, mais un coup de pied lancer tel un éclaire la projeta sur le mur derrière elle, l’assommant.

J’oublie l’enfant et fixe intensément le mourant, il me retourne un regard empli de souffrance et de haine, je m’en délecte tel un loup dévorant sa proie. Je pose mon pied gauche sur son ventre et le repousse pour retirer ma lame, il s’étale lourdement sur le sol, son expression se durci encore plus, sa peau deviens livide, il essaye de parler, de m’injurier je crois, je n’y prête pas attention, je me penche sur lui et pose le tranchant de ma lame sur sa gorge. Doucement, lentement et avec grand plaisir, je dessine un arc de cercle sanguinolent sur sa chaire.

Le liquide rougeâtre coule de ses lèvres, son corps tremble violemment, il toussote, s’étrangle avec son propre sang, je pose ma main sur sa joue et le regarde avec toujours autant d’insistance. Au bout d’une dizaine de seconde qui lui ont paru des années, son regard se fige dans un rail de douleur infinie.
La mort l’accueil enfin dans ses bras reposant.
Je me lève, regarde la jeune fille comateuse et secoue dans un mouvement demi-lune vers elle pour enlever le sang qui souille la lame. Je la rengaine, satisfaite de ces quelques instants de bonheur et me retourne vers les toits.

Je me téléporte sur une maison au croisement de cette étroite rue, près d’un lampadaire dont la torche fut éteinte depuis déjà bien des heures. Les ombres me quitte peu à peu, je sens mes yeux redevenir comme avant, la douleur précédente reviens avec vivacité et la brume couvrant mon esprit fini par se dissipé. *Que… Qu’est-ce que…* je ne sens plus mon corps, comme si il avait été foudroyé, une horrible envie de vomir me parviens jusque dans la gorge, je tousse à en cracher mes poumons, tombant à terre, quelques gouttes de sang quitte ma bouche.

Quelque chose m’oppresse… *Qu’est-ce que je viens de faire ?* Je ne me rappelle de rien, Habituellement je sens la mort autour de ce que je vais tuer, ceci n’étant qu’une impression mais là… Je la sens comme si elle était autour de moi, la mort en personne !
Une douleur aigu me frappe le crane alors que je m’accroupis sur le sol, c’est comme si j’agonisais, jamais encore les répercutions n’avaient été si grave ! Plus d’une heure passe… Jamais encore je n’avais été dans cet état, quelque chose… Quelque chose m’arrive, je sens comme une présence en moi qui ne viens pas de ma personne et cette chose se développe avec le temps…
Finalement la douleur s’échappe aussi vite qu’elle est venue, tous mes sens me reviennent, mais pas mes souvenirs, après un interminable silence, je fini par me relevé et me retournée. Un corps sans vie, dormant au milieu d’une mare de sang, Lyold. Je l’ai donc tué.
Je me dégoute moi-même.  Même si je me fiche éperdument de sa vie, je m’étais pourtant dis de respecter le choix du barde, je remarque une jeune fille proche du défunt, sa poitrine bouge un peu, elle vivante, c’est déjà ça.

J’erre tel un fantôme dans la ville, l’aube est proche, les premiers rayons de soleil perce l’obscurité  alors que je tourne en rond depuis longtemps, ne sachant trouver le sommeil.
Les premières personnes sortent lentement de leurs demeures, les torches s’allument une à une et petit à petit les activités reprenne à Symphonia, des annonceurs publics courts partout dans les rues et de nombreux gardes s’activent dans tous les sens. Les méfaits de la veille sont cette fois si réellement découvert. Finalement le soleil se lève et la vie reprend son court normal malgré quelques orateurs qui s’empressent d’annoncer les cruels et récents évènements.

Je longe les murs, personne ne fait attention à moi, toujours recouverte de ma capuche et mon col, j’essaye de cacher le sang sécher sur mes mains tout en me rapprochant de la maison du soldat décédé.
Arriver à cette dernière, je vois des gardes en sortir et laissant derrière eux une veuve au visage souffrant, j’attends à l’ombre d’un poteau pendants qu’ils lui annoncent l’heure des funérailles.
Elle ferme lentement la porte, essayant de digéré ce qu’elle vient d’apprendre. La rue est presque déserte et est entièrement destinée à des habitations pour des personnes vivant aisément, je me décide donc, sans faire attention à mon environnement, d’aller au pas de sa porte. Trois petit coups, personne ne viens.
Je patiente un peu et recommence. C’est au bout de la quatrième fois qu’elle m’ouvre, et malgré des yeux rouges sang, elle parait surprise de voir quelqu’un vêtu comme moi. Elle me demande sur un ton roque:
"-Que voulez-vous ?"
-Je voudrais être désolé pour les évènements de cette nuits, mais ça ne suffira jamais au grand vide que sa vous cause.
J’enlève en même temps ma capuche et mon col, découvrant ma longue chevelure fine et noir, ainsi que de longue oreilles pointue coller à mon crane.
Elle parait encore plus surprise, écarquillant les yeux et chuchote lentement :
-Qu..Qui… êtes-vous ?
-Je vous raconterai volontiers l’histoire de cette nuit, mais seulement en présence de votre entière famille et à l’intérieur si vous le permettez.
Je vais un peu vite, et elle peut rapidement avoir des soupçons, mais je n’ai jamais été très forte en négociation…
Elle réfléchit un peu en se tortillant les doigts et en me dévisageant.
-Je suis désolé mais… Les gardes m’en ont déjà assez dits, je voudrais être seul si vous le permettez, bonne journée… Madame.
Ses paroles sont très hésitantes, la peur lui mort l’estomac, évidemment qu’elle ne me fait pas confiance et après un tel drame, elle craint pour elle est sa fille…
-je suis une amies de Rayzak."

Alors qu’elle m’avait tourné le dos pour refermer la porte, la femme pivote avec surprise et me dévisage encore plus et, après de longue seconde sans dire un mot, elle rentre à l’intérieur laissant l’entrée grande ouverte, m’invitant à entrer. *Une amie de Rayzak… C’est vite dis.*
La maison est plutôt simple à l’intérieur, des murs blancs recouvert de rare tapisserie qui n’ont pas l’air d’avoir une touche d’artiste. La salle de vie est la première sur laquelle on débouche, le strict minimum en plus d’un tapis. Coller sur un mur, je vois sur un fauteuil une jeune fille brune, les jambes recroqueviller sous son menton le regard vide du quelle coule quelque larme.
Malgré son jeune âge, une certaine assurance découle de sa triste expression, comme si elle avait déjà été préparée à de telles situations.

"-Ma chérie, cette personne connait un ami de ton père, et apparemment sais certaine chose sur son meurtre.
Elle lui dit sans détour et la jeune fille tourne un regard vert soudainement plein d’assurance de mon coter. Elle est encore plus résistante que sa mère, je le sens d’ici, son père n’était pas garde que de nom, il semble s’être bien occuper de sa descendante.
-Qui êtes-vous ? Vous étiez sur place dans la nuit ? Que savez-vous sur l’assassin de mon père et des autres soldats ?"
Aucune peur dans son regard, elle pense aux autres, pleine de curiosité.*Ce sera une sacré femme*.
Je m’accroupis devant elle alors qu’elle c’était vivement lever en m’assaillant de questions, je suis un peu plus bas qu’elle et la fixe du regard, La jeune fille écarquille un peu les yeux et j’entends un souffle derrière moi, elles viennent de voire mes armes peu communes accrochés à mon dos.

"-Que fera tu si tu viens à connaitre son meurtrier ?
-Je le tuerai. Elle me répond d’une voix dure est claire.
Bien. Je sors soigneusement rai de soleil.  
-Attendez !"
Sa mère cri en avançant rapidement d’un pas, la peur au ventre, pour protégé sa fille. Mais elle s’arrête net en voyant mon geste. Je n’ai pas dans l’intention de tuer de sang-froid un enfant. La lame à peine sortie je la fait pivoter dans ma main pour pointer la garde vers la jeune fille qui, dans l’incompréhension totale, n’a pas fait le moindre geste.
Je sers fermement la lame avec ma main droite et la regarde plus intensément pour capter son attention.
"-Je suis c’elle qui ai volé la vie de ton père."
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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyDim 14 Sep - 21:12

   Le cri des oiseaux n'était pas mélodieux ce fameux matin. Au contraire ils harcelaient Rayzak, celui ci se leva, sa dernière fatidique nuit dans Symphonia était passé. Il s'équipa de son armure et de son épée. Quelque chose le dérangeait mais il n'aurait put dire quoi. Il paya sa chambre et rendit les clés. Mauvais temps pour un voyage, Rayzak aurait aimé un beau ciel bleu, mais au lieu de ça, celui ci se cachait sous d'effroyable nuage gris. Il faisait lourd, il n'y avait pas beaucoup de vent et il ne faisait pas si chaud, mais c'était pas ce qu'il y avait de plus agréable. Sa marche pour la sortie le mena à un coin de rue remplit de gardes. Le chevalier barde les aurait sûrement ignorer si un terrible détail ne lui avait pas attirer l’œil. Il se pressa mais fut stopper par deux des gardes, ceux ci lui interdisait le chemin mais ce qui semblait être le chef – Celui ci avait une armure mieux confectionné, malgré qu'il soit bien jeune pour être aussi haut dans la hiérarchie – ordonna de laisser passer l'homme au violon. Ce dernier s'approcha et vit le cadavre adosser à un mur, égorgé... Lyold... Quelqu'un avait terminer le travail. Qui? Qui aurait put lui en vouloir à ce point? Peut être un simple rival. Son attention repartit néanmoins sur l'enfant qu'il protégeait. Alors que le chevalier allait lui demander si il n'avait pas vue une gamine le chef le coupa juste un peu avant.

   -Est ce bien vous qui avez tué Lyold?
   -Non! Bien sur que non! Je...

   Le garde passa sa main sur la tête en soupirant comme exaspéré en pensant que le jeune chevalier tente de lui mentir, il appella alors un garde. Rayzak posa sa main sur le fourreau de son arme, prêt à se défendre et à fuir. Hors de question d'être enfermé dans une des prisons de Symphonia. Mais aucun d'entre eux n'avaient l'air hostile, à la place le garde donna quelque chose au chef, objet que ce dernier lança. Rayzak l'attrapa, c'était une bourse remplit d'or.

   -Voila la récompense sur sa tête. Personne n'avait osé puisqu'il était protégé, mais maintenant... J'ai appris que vous quittiez la ville, vous allez être recherché dans Symphonia mais la plupart des habitants en voulait beaucoup à Lyold. Vous pouvez partir sans ennuis si vous vous dépêchez.

   -Mais je...

   Il comprit très vite que cela ne servirait à rien, le chevalier accrocha la bourse à sa ceinture.

   -Merci beaucoup, mais n'auriez-vous pas vu une enfant non loin d'ici?

   Le chef lui répondit que non, l'homme au violon soupira puis se retourna pour partir, mais dans un dernier instant d'hésitation il demanda une dernière chose.

   -Quel est ton nom, j'ai l'impression de t'avoir déjà vue.

   Le chef sourit, un sourire franc mais qui pourtant déstabilisai le jeune chevalier.

   -Je m'appelle Archelius, j'espère que vous vous souviendrez de moi.

   Rayzak partit sans en demander plus. Ce nom lui disait rien mais le visage du chef lui rappelait quelque chose, quelque chose qu'il n'aurait du oublier. Mais maintenant il était trop tard. Sa place n'était plus ici, il était rejeter par la ville. Au porte de la ville il se sentit mal de fuir ainsi la queue entre les jambes. Partir sans dire adieu à la guilde qui l'avait accueillit, partir sans se recueillir sur la tombe de son ami et sans être la pour sa triste famille. Il était accusé de la mort de celui dont le cœur avait été repenti. Et cette enfant... Il s'arrêta... En face de lui à la limite de la ville une enfant fixait l'extérieur, hésitante. Il s'approcha doucement.

   -J'ai apprit pour Lyold.

   La fille fut surprise, mais en voyant qui était son interlocuteur elle se calma. Le chevalier fut surpris de voir l'enfant tremblante la dague à la main. Peut être que?!

   -Je suis désolé de te demander ça mais, te souviens tu... Te souviens tu du visage de celui qui a tué Lyold ?

   Elle fut effrayer rien qu'en se ressassant la scène, Rayzak s'en voulut en sentant la peur et la tristesse dans le regard de l'innocente enfant. Surprenant le chevalier elle se colla contre lui. Ce premier étant toucher et affliger par ce qu'elle pouvait ressentir à l'instant s'accroupit et la serra contre lui.

   -Elle était effrayante, c'était une monstre, un des monstres qui peuple la nuit, ses yeux étaient noir mais sa lueur luisait dans les ténèbres. Son doux visage masquait sa terrible méchanceté et... Elle était toute vêtu de noir pour mieux se cacher, son épée était...

   -...Etait celle d'un assassin, D'une elfe assassin!

   Rayzak n'en dit pas plus, se basant sur presque rien, il comprit néanmoins que cela ne pouvait qu'être elle! Il se rappela du capitaine, puis de Lyold, les deux avait été assassiné pratiquement de la même façon... Et sa description de la scène était pareil que ce qu'il avait vu de l'elfe. Oui ce n'était que la dessus qu'il se basait. Mais il resta persuader et cela engendra une terrible haine pour celle qu'il avait aidé.

   -Écoute, je connais une femme qui voudra bien t'aider. Prend ça. Il donna l'épée et le bouclier qui appartenait à Roy. Va à la guilde de la flamme écarlate, demande à voir Reid et dit que ça vient de la part de Rayzak. Ensuite donne lui ses objets en lui précisant qu'ils appartient à Roy et que tu aimerais voir sa femme. La bas demande lui de ma part de te protéger, je reviendrai quand toi et une autre fille serez assez grande. Ce jour la si vous en avez encore le cœur, je pourrais peut être vous permettre de devenir forte.

   Elle n'osa répondre quoi que ce soit, à la place elle plongea son regard dans le sien.

   -Maintenant va!

   Il la repoussa, malgré son hésition, elle décida de partir. Emplit de tristesse, le chevalier ne put que revoir son jugement, au final, assassin ou non, personne ne mérite de juger qui doit mourir. Mais certains outrepasse cette règle, et il faut que quelqu'un chasse ceux qui se croient au dessus de tous.

   « Cette ville pue la mort. J'espère un jour pouvoir y changer quoi que ce soit, d'une façon ou d'une autre. Que ce soit en étant roi, en étant un héros ou un simple mercenaire! »
Rayzak Warren



   « A l'époque j'étais trop jeune pour comprendre, trop innocente... La traiter de monstre était bien trop gentil. Maintenant que je peux la voir de mes propres yeux, je sais à quoi je dois m'attendre. Nous apprenons de nos erreurs... »
Naera

   -Assassin! Tu as tué Lyold!

   Reid avait réagit au quart de tour, l'orpheline n'eu qu'à peine le temps de sortir une dague que l'archer l'avait attraper et bloqué contre lui. Celle ci se débattait sans cesse comme animé par une étrange rage. Ici seul l'assassin et la victime elle même pouvaient comprendre sa colère. Heureusement Reid venait d'éviter une mort stupide à l'enfant, malgré qu'il ne comprenait pas les raisons d'une telle agitation. Le pauvre se retrouvait au milieu d'affaires qui ne le regardait pas mais d'un côté ce n'était pas une si mauvaise chose qu'il soit la. Après tout sans lui les choses se seraient surement envenimé. Il maintint la pression sur les bras de la gamines et la retourna pour lui faire face.

  -Ne joue pas ça avec elle! Exauce le vœu de Rayzak... Ne gache pas tout maintenant!

  L'enfant se calma en entendant le nom du chevalier. Néanmoins elle jeta un dernier coup d'œil à l'elfe et revit dans son regard la scène du meurtre. Au lieu de réagir avec rage elle eu peur et détourna le regard. Elle savait que l'archer avait raison mais faire face à l'assassin de celui qui avait veillé sur lui sans réagir lui était si difficile. L'enfant voulu se diriger vers la mère en deuil mais celle ci était maintenant prête à s'effondrer. Reid comprit rapidement puisqu'il était arrivé juste à temps pour entendre l'elfe se dénoncer ainsi... Grosse erreur de sa part d'après lui. Il attrapa la lame et repoussa l'elfe hors de la pièce avant qu'elle n'aggrave la situation. Une fois seule à seule il la plaqua contre le mur et prononça doucement quelques réprimandes.

  -Qu'est ce qui te prends de lui dire ceci ainsi?! A quoi t'attendais-tu?! Présenter ton arme à une enfant, enfant dont elle et sa mère sont encore déchiré après avoir apprit la mort de son père? C'est la ou tu veux en venir? Tu veux te faire tuer ou rendre folle une gamine?!

  Reid était désespéré par une telle immaturité...

  -Je peux comprendre que tu ais de la compassion, et encore j'en doute, mais ça c'était complètement insensé! Ensuite explique moi juste une chose. C'est Rayzak ou toi qui a tué Lyold?!

  L'archer avait haussé le ton sur sa question. Il ne pouvait supporté l'idée que le violoniste lui ait mentit. Mais vu la réaction de l'orpheline un élément pouvait prouvé le contraire et seul elle pouvait lui montrer la vérité.
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Jake Kobain




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MessageSujet: Re: La symphonie de l'ombre   La symphonie de l'ombre EmptyMer 8 Oct - 15:43

    J'avais fini par donner à Hiéfaline l'adresse du capitaine de la garde qu'elle avait assassiné, en même temps que mon nom. Mais au final, cette nuit n'avait rîmé à rien ... Je n'avais fais que taper sur des idiots et suivre sans but deux personnes dont j'ignorais tout.
    Arrivé à la porte de ma forge, je posais ma main sur la plaque métallique en son centre. La rune de protection disparue après avoir reconnu mon empreinte magique et le verrou de la porte s'ouvrit. À l'intérieur, c'était un vrai merdier. J'avais laissé en plan toutes mes commandes de la journée pour rendre service à Érik. C'est comme s'il n'avait toujours pas compris que je ne faisais plus parti de l'ordre, que je ne dépendais plus de Faysam et donc que je n'avais pas d'obligations envers lui.

~~~

    Après la mission catastrophique d'Enclume, Jake et Érik étaient rentrés à la base d'opérations des assassins, la vieille forteresse de Faysam, perdue dans les montagnes au nord de la ville. Épuisés et meurtris, à l'intérieur comme à l'extérieur, les deux jeunes assassins s'écroulèrent dans les bras de leurs compagnons d'armes. Ils avaient été pris en chasse par les gardes de la ville, puis par des mercenaires une fois éloignés. Jake avait l'épaule ensanglantée après qu'une flèche s'y soit logée et une côtte fêlée par un violent coup de bouclier. Érik, lui, avait une plaie qui longeait le tibias causée par un piège à lames et le nez cassé au sortir d'une bataille contre un mercenaire fort comme un ours. Erik s'était réveillé le lendemain et avait directement cherché à s'imposer en tant que succésseur de son père, déterminé à prendre la tête du Conseil, réunissant les 5 plus sages et plus expérimentés des membres de l'ordre de Faysam. Mais il était encore affaibli par ses blessures et ses béquilles le rendait inapte au combat.
    Cinq jours passèrent sans que Jake ne puisse se réveiller.


~~~

    Je m'étais endormi d'un sommeil profond, sombre et inhabité. En me réveillant, je ne me sentais pas plus reposé, ni plus serein. J'avais juste fais passer le temps. Et j'allais, aujourd'hui encore, forger des armes sans âmes, de simples bouts de métal signés par ma main et remis à des riches qui manierait mieux une fourchette mais qui veulent être à la mode et porter des cure-dents sur mesure. Au moins, ils me payaient bien le triple de ce qu'elles valaient, minimum. Mais ce n'était plus pareil. Je voulais retrouver le frisson de la première fois, l'excitation de forger un matériau rare, un acier parfait, ou d'élaborer de nouveaux mécanismes et d'y consacrer jours et nuits, de voir mon atelier se remplir de plans, schémas et croquis en vrac. Mais je ne faisais que taper sur de l'acier médiocre et lui donner une forme élégante au dépend de la performance. Et le client était content. Mais moi je n'avais pas de but, je ne forgeais plus comme je l'entendais, je n'avais pas ma place ici comme à Faysam.

~~~

    Une ambiance sombre et pesante régnait sur la forteresse en deuil. Jolann, le membre le plus respecté de l'ordre, était mort. Et pire encore, il avait été trahi par un  de ses frères d'armes.
    Jake venait de se réveiller à l'infirmerie. Quelques amis le regardaient sans un mot. Il se leva, enfila son armure et ses équipements, puis sortit tant bien que mal de la salle, sa côtte encore douloureuse. Il tomba sur Érik dans la cour, entrain de se défouler sur un mannequin d'entraînement. Ils se regardèrent droit dans les yeux, la rage leur brûlant l'estomac. Toujours sans un mot, Jake se dirigea vers la forge, jeta son ancienne lame, son plastron, et le reste de ses vieux équipements rouillés. Toute la journée il prépara ses matériaux, fit fondre l'acier, tanna le cuir, manipula l'aurasio qu'il avait garder tout ce temps. Au premier coup de marteau, le tonnerre gronda dans les nuages. Au deuxième coup, un vent froid et violent se leva. Au troisième, le blizzard se déchaîna sur la forteresse et la foudre frappa violemment le sommet des montagnes du nord. Tous s'étaient réfugiés dans la forteresse pendant la tempête, excepté Jake, qui contre vents et marrées frappait l'acier brûlant, la chaleur faisant fondre l'épaisse neige autour de la forge. La tempête dura trois jours entiers ...
   ... Trois jours passèrent sans que personne ne puisse voir Jake.


~~~

    "Ça vous fera six cent cinquante Etéras, j'ai fais exactement la forme que vous m'aviez montré.
    - Ça c'est une sacré somme !
    - Et croyez-en mon expertise, c'est une sacré lame. En réalité je me suis permis certaines liberté, et j'ai rajouté une courbe ici qui rendra les parades mortelles. Un simple coup de poignet, comme ceci, et l'arme de votre adversaire tombera au sol laissant une ouverture totale. J'ai aussi épaissi la lame à cet endroit, et renforcé la garde pour donner plus de résistance et une meilleure prise en main.
    - Je ne suis pas convaincu. J'ai moi-même souvent marchandé et je connais les belles paroles que l'on réserve au clients.
    - Permettez ?


    Je lui tendais une lame que j'avais mis en exposition. Cet idiot de bourge voulait faire le connaisseur, j'allais donc lui montrer que je connaissais mieux mon métier que lui. Il prit l'arme après une légère hésitation, puis se mît en garde. Je fis quelque moulinet avec la commande que j'avais récemment achevée histoire de me faire au poids de l'arme, et lui demanda d'attaquer. Il tenta d'abord l'estocade, que je parai facilement. Il enchaîna avec une attaque frontale à deux mains, que je déviai exactement de la même façon, mais cette fois-ci je le désarmai et lui glissa la partie courbé de la lame sous la gorge. Il ria, me complimenta, paya, puis partit. Les gens autour avait attentivement observé la scène, certains amusés, certains étonnés. Je reposai l'épée en exposition et continuai mon travail, mes coups de marteaux résonnants dans tous le quartier.

~~~

    Une violente dispute avait éclaté dans la grande salle de Faysam, opposant les différents partis concernant la succession de Jolann au Conseil. Beaucoup souhaitaient voir Erik prendre la place de son père, le consodérant aussi sage. D'autres le considéraient trop jeunes et trop expérimentés et voulaient qu'un vieux doyen de l'ordre siège au Conseil, et un troisième parti proclamait déjà le rival de Jolann, Dante Rhino, comme prochain Premier Conseiller à la tête de la forteresse. Il y eu un grand vote, difficilement géré par les neutres qui s'efforçaient simplement de faire en sorte qu'aucune violence n'ai lieu entre leurs frères d'armes. Une fois tous les votes rendus, un grand silence assoma soudain le brouhaha qui régissait l'assemblée. Dehors, la tempête faisait rage, seul le son clair et puissant des coups de marteaux de Jake perçait au travers du tonnerre grondant. Les quatre conseillers restants procédèrent au tirage des bulletins de vote, lentement tandis que la pression dans la salle augmentait. Elle atteignit son comble lorsque le dernier bulletin fut déplié. La tempête s'était calmée, les coups de marteau s'étaient tus. Il n'y avait que le silence.
    Alors que l'un des conseillers allait prononcer le nom du succésseur finalement désigné par l'assemblée, le silence fut brisé par le fracas des portes s'ouvrant puis s'écrasant sur les colonnes de pierre placées ici pour les retenir. Jake se dressait devant le reste de ses compagnons. Depuis sa place, Erik regardait son meilleur ami se dresser et affronter les regards de ses aînés et cadets sans peur ni crainte, l'air déterminé. Dante lui lançait un regard méprisant, agacé par cette interruption indisciplinée. Jake avait une toute autre dégaine que lorsqu'il était revenu d'Enclume. Tout son équipement était parsemé de motif représentant dragons, aigles, flammes et symboles propre à l'Ordre auquel il appartenait. Il avait changé son habit blanc d'assassin basique pour un ensemble rougeoyant et des flammes s'échappaient de ses nouvelles lames en aurasio et acier valyrien, meilleur acier disponible en matière d'armes de part sa maniabilité et sa résistance. Son plastron, ses épaulières, ses jambières, ses bottes, ses brassards, ses gants, toute son armure était composé de l'acier nain le plus résistant au monde, provenant directement de la cité naine de Duń'Palath.

"Je pars, Dit-il simplement
- Tu ne peux pas simpl...
- Tu ne peux pas m'en empêcher. Je pars chercher des réponses. Je pars chercher les responsables de la mort de Jolann. Je me moque de votre stupide vote pour savoir qui sera le dirigeant de cette forteresse. Si vous ouvriez un tant soit peu les yeux, vous pourriez voir que le plus urgent n'est pas de rester assis dans cette salle, mais d'aller rendre justice à notre mentor, maître, aîné, père, frère à tous."

    Il tourna alors les talons et partit.
Personne n'eut alors plus de nouvelles de Jake pendant deux ans.
... Ou presque.



    Le soleil se couchait alors que j'achevais ma dernière commande. J'avais décidé de partir suite aux évènements de la veille. Erik était venu me voir dans la journée, avant de partir. Il avait fini tout ce qu'il avait à faire dans cette ville. Comme moi, excepté le fait que j'avais rejeté toutes les nouvelles commandes de la journée. Le client passa récupérer sa commande que je lui fit à moitié prix, histoire de me débarrasser. Je rangeai tout mon atelier, et avant qu'une autre nuit d'enfer ne pose son voile sombre sur cette ville, je partais sans me retourner vers ma prochaine destination.

    "On se reverra. Soyez en sûrs"
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